Je faisais piètre figure face à mes collègues, j’étais pour eux « un gamin en plus à surveiller » plutôt qu’un collègue stable. Au moins j’avais enfin des amis, je faisais partie d’un groupe et ma scolarité était de toute façon au point mort, on m’a mise dans un circuit voie de garage puis en CAP de vente ce que je détestais, moi j’ai toujours voulu être médecin, le reste ne m’intéressait pas du tout. (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué)Je suis donc dans l'obligation de m'organiser, et je le fais très bien, mais il faut pour cela que je n'ai pas d'autre possibilité.Cette description vaux pour les grandes lignes, pour les petits détails du quotidien, mon entourage serait plus objectif, mais c'est plein de petites négligences, oublis du genre j'ai rempli le lave vaisselle j'ai mis la lessive j'ai tourné le programmateur mais j'ai oublié de mettre en marche, pour le linge c'est différent, je trie le linge, je le mets dans la machine, je mets la lessive, et lorsque je veux mettre le programmateur en route je suis obligée de faire un gros effort pour me souvenir de quel type de linge je lave (synthétique, laine, coton, couleurs). Je ressens un besoin fréquent de changer de situation. J'ai beaucoup de coup de tête.Je vais commencer à mettre du linge dans la manne, puis je vais penser à regarder dans le frigo ce que je vais pouvoir cuisiner et ensuite je vais décider de jouer avec ma fille. Toujours concentrée sur tout sauf sur mes études.Je n'ai jamais eu une passion mais je suis intéressée par beaucoup de choses très différentes.Je n'arrive pas à organiser mes journées, et depuis que j'ai mon bébé c'est encore pire et tout s'accumule même si je me force à remettre tout en "ordre" le weekend.Lorsque le weekend arrive, je commence à ranger, nettoyer puis je passe à autre chose. Mais à quel prix ? Je me suis occupé de mouvement de jeunesse, puis j’ai suivi les cours de secourisme, puis je me suis engagé bénévolement au service ambulance de l’entité où j’habite. Il suffit de peu de chose !Lorsque je me suis lancé la première fois dans la profession d’infirmier, je n’en menais pas large. Mais bien sûr travailler régulièrement et consciencieusement est la clé de la réussite.Mes profs n'ont jamais eu de problèmes avec moi, j'étais et je le dis sans orgueil, le plus souvent une "élève modèle".Ce que je voudrais dire aux parents c'est qu'ils ne doivent jamais perdre courage et qu'ils doivent soutenir leur enfant et croire en lui. Je dois retourner chercher ce que j'ai oublié. J’ai un TDA/H. Des enfants parlent de leur TDA/H. En début de traitement vous n’imaginez pas comme j’ai apprécié de ne plus me cogner partout, et de ne plus voir les enfants se percuter plusieurs fois par jour dans la maison.Et qu’elle joie de pouvoir parler sans emballement et de bien comprendre une conversation dans son intégralité. Mon père ma toujours reproché d’être nulle et différente, ma mère disait que je faisais que des châteaux en Espagne, que je m’intéressais qu’au luxe.Moi j’aimais l’art, les belles choses, et je lisais énormément sur tout. Je suis conscient que je pourrais pas effectuer un travail dans un bureau d'assurance, par exemple. J'ai oublié. Je me souviens j'étais très, très, très timide. J'ai toujours vu que rien n'allait normalement; mais on ravale tout ça en se disant que c'est la vie.J'ai terminé mes études d'élève "brillante" facilement aux yeux des autres; alors que pour moi l'école et les études étaient un combat acharné tous les jours. Donc, je range, je cadre, j'organise avec parfois des petits côtés maniaques qui sont "mes " garde-fous.....En conclusion, le TDA/H n'est pas une malédiction, ça peut même devenir un avantage, le connaître et le faire connaître, apprendre à vivre avec  et  faire de ses différences un atout.Je viens d'apprendre que je suis atteinte de TDA/H : Lire  ici. Il y a de la vaisselle sale qui traîne, des piles de linge, des tas de papiers à classer, à trier, à payer.OK c'est aujourd'hui que je fais le grand rangement, on va voir ce qu'on va voir.Et je vais faire des biscuits pour les enfants. J'oublie des fois mon lunch à la maison pour le travail, parfois mes cigarettes, etc. Je suis un bon gars dans le fond. Je ne suis même pas lavée, je ne ressemble à rien.J'ai honte.Mon amie est mon amie. Beaucoup de remarques sur sa lenteur, son manque de discipline, son écriture, sa distraction permanente, sans parler des ses notes... Il a commencé une formation post-grade en cours d'emploi. Des dépendances associées. Puis nous déjeunâmes en famille, j'écoutais mon épouse me raconter quelques anecdotes, je répondais aux demandes des enfants sans perdre le fil de la conversation, la radio diffusait faiblement quelques tubes des années 80 et il m'était facile d'évoluer dans ce flot de son, tout en servant de l'eau à la grande, félicitant le cadet pour son bon appétit, mémorisant le programme de l'après-midi : et voilà comment les choses les plus évidentes et simples pour tous sauf moi, deviennent évidentes et simples; voilà comment la pesante fatigue de midi n'était même plus un souvenir; voilà comment je suis passé de irascible à attentif et même, attentionné. Je rentre chez moi en sueur. Ils sont brûlés. Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles. Dans ma vie affective, j'ai une certaine stabilité depuis 12 ans, souvent je doute, je me révolte mais mon mari est patient et calme. La preuve est que je continue à prendre mes médicaments malgré les effets secondaires.Cela veut dire que les effets positifs sont plus nombreux que les effets négatifs.Mais qui aime avoir la bouche pâteuse jour après jour ? Je crois qu'il y a moyen de trouver des stratégies et des moyens de nous comprendre en restant nous-mêmes et sans nous blesser.Dans l'état actuel du cheminement de mon compagnon et de sa réticence aux "étiquettes", je pense me tourner vers un spécialiste pour des informations, un avis et des conseils... et je garde l'espoir, quand il y sera prêt, de pouvoir l'y emmener. J’ai arrêté de me dire sans cesse « je suis nul » parce que désormais je connais la raison qui m’empêche de mener à bien telle ou telle chose. ... mais on ne parle plus de tdah mais d'enfant atopique. J'ai peine à faire le ménage dans ma propre paperasse, ce n'est qu'un exemple. Les beaux enfants sont habitués et les invités aussi ils trouvent ça marrant en général. Ils sont là depuis 20 minutes et moi je n'ai pas vu le temps passer.Je m'excuse, j'ai honte.Je leur dis de faire leurs devoirs. Les enfants ont pas fini leurs devoirs.Je passe une demi-heure à m'excuser pour le repas, les devoirs, la maison qui ressemble à rien et j'invente une histoire.Je peux pas lui dire que c'est parce que j'y arrive pas.J'ai honte. Une deuxième maison de repos où je suis resté deux ans avec de grosses tensions avec mes collègues et aussi la direction… ben oui, je suis lent et sur le temps qu’une aide-soignante faisait 3 toilettes, moi, infirmier, je n’en faisais que 2… Là aussi j’ai eu la chance de croiser une responsable de nursing qui m’a coaché comme un jeune élève de première année.Ensuite, j’ai travaillé dans un centre pédiatrique, c’était un remplacement et enfin dans un centre psychiatrique où là aussi, je me suis effondré après trois mois seulement tant le travail y était lourd au niveau émotionnel.J’ai entrepris une thérapie de 4 ans visant entre autres à restaurer une estime de moi-même déficiente et à mieux m’affirmer.Je suis actuellement depuis maintenant 18 ans infirmier dans une autre clinique psychiatrique où, comme le dit le slogan de l'asbl TDA/H Belgique, ma différence est devenue une force.- Je travaille la nuit, je m’entends bien avec mes collègues mais ceux-ci sont dans d’autres unités- Je suis lent, je mets deux à trois fois plus de temps que mes collègues pour préparer les traitements, ça ne fait rien, j’ai 11 heures de travail pour m’organiser- Quand je donne un soin à un patient, puisque je suis lent, je prends plus de temps avec lui, ce qui, en psychiatrie est assez apprécié- Comme je suis seul pour gérer les situations délicates, je peux prendre des libertés d’action qui ne me seraient pas possible en équipe, guidé simplement par la bienveillance et le bon sens.Parallèlement à mon métier, je me suis développé aussi dans divers bénévolats où je suis apprécié pour mon engagement.Mon TDA/H a été diagnostiqué seulement quand j’avais 47 ans, rien que le diagnostic a fait s’envoler de mes épaules un poids que je ne supportais plus. J'ai beaucoup de mal à supporter les autres que je ne trouve pas assez rapide, souvent je fais les choses à leur place et cela m'épuise. Les "autres" ne comprennent pas, ils n’imaginent même pas que l’on puisse être "gentil" gratuitement alors ils cherchent des raisons à mon comportement et me juge.Cela me fait mal de me sentir jugée moi qui ne demande qu’à être aimée.Comme je suis.Tout simplement.Ma fille est atteinte du même trouble que moi.Elle est adolescente et suivie depuis son enfance. En fait je suis incapable de faire une seule chose à la fois. AnnieJ'ai 18 ans, je m'appelle Annie, et j'ai terminé mes humanités secondaires. Lire iciTDA/H. Je deviens le roi de l'excuse… le spécialiste du "je suis en train de terminer ça", et du "tu l'auras demain, promis"…. Je possédais suffisamment les techniques de base et j’avais un excellent contact avec les patients, il me manquait cependant une chose : la rentabilité.Travailler bien, je connaissais… Travailler vite, c’est une notion que j’aurais aimé ne jamais aborder.Mais voilà, si je voulais garder ma place, il fallait faire un effort.Cela ne s’est pas fait sans peine, les remarques pleuvaient ; elles m’ont aidé à prendre conscience que si je n’allais pas plus vite, je causais un surcroît de travail à mes collègues.C’est bien d’en prendre conscience, mais quelles solutions ?J’avais beau chercher, allonger le pas entre deux chambres, il n’y avait rien à faire au point où le climat de travail était devenu pénible tant pour moi que pour mes collègues.Dans ces conditions, vais-je devoir renoncer à un métier qui pourtant m’attirait ?C’est alors que j’ai eu la chance de croiser le chemin de Dorothée.Dorothée était une personne expérimentée, elle avait compris aussi que les remarques négatives ne me faisaient pas progresser.Elle m’a accompagné ; en toute simplicité, elle a mis ses pas dans les miens, me prodiguant le bon conseil au bon moment, avec une infinie patience et sans jugement.Petit à petit j’ai gagné en assurance, en organisation et en rentabilité.Je pense que si nos routes ne s’étaient pas croisées, j’aurais abandonné un métier où je m’épanouis aujourd’hui.Je souhaite voir fleurir des Dorothée partout où il y a un débutant qui rame ; que ce soit dans la vie professionnelle ou la vie associative.Il est tant de personnes qui ont toutes les potentialités en elles et à qui il manque… juste une Dorothée pour pouvoir s’ouvrir et aller plus loin.Parfois cela peut changer l’orientation d’une vie.Merci Dorothée.AntoineTémoignage, le vécu de l'adulte : Lire ici.ArthurJ’ai un TDA/H avec déficit de l’attention nettement prédominant. Je me suis alors aperçue que je devais réapprendre à faire attention, réapprendre à m’organiser… Avant, quand je faisais des efforts, ceux-ci étaient vains, j’avais donc, depuis longtemps, arrêté d'en faire.Maintenant je suis capable de me concentrer, d'être à l'écoute, de terminer ce que je commence.Mon impulsivité est freinée et mon agitation intérieure sensiblement réduite. Je passerais mon temps à '' cogner des clous '' à cause de la monotonie. A noter qu'un besoin de long sommeil (hypersomnie) n'est pas synonyme de sommeil récupérateur. Je commence par les plus ingrates en me disant que si je suis trop crevé je laisserai les plus futiles de côté. Copyright © TDA/H Belgique asbl - www.tdah.be - All Rights Reserved. Au fil des années j'ai donc remarqué que plus j'ai de choses à faire, mieux je les fais. Je suis TDA/H depuis ma tendre enfance. Or, pour rester concentré, il me faut un état d’excitation, que je sois au pied du mur, obligé de devoir m’atteler à la tâche. Pour moi, pour mes proches.Je n'ai pas à faire subir mes troubles ou mes maladies à mes proches.Depuis mon diagnostic de TDA/H, depuis que j'ai mis des traitements en place, j'ai enfin l'impression de vivre ma vie.J'aime ma vie. Certains comportements de mon compagnon me font en effet très fort penser au TDA. 27 octobre 2014. À l'école, j'étais comme ça malgré que j'ai réussi à faire des études jusqu'à l'université. Témoignages d'enfants. Je m'épuise à lui parler sans qu'il entende, surtout pour les sujets banaux de la vie de tous les jours. Il m'arrive fréquemment d'avoir une faible estime de moi car j'ai peu confiance en moi. Contrairement à beaucoup d’enfants hyperactifs, j’étais bon élève, presque toujours en tête de classe. Merci : Lire ici.Médication, premier jour. Les adultes TDAH alternent souvent entre deux ou trois de ces types, avec des cycles courts (quelques heures ou jours). Je passe ma vie à chercher mes lunettes, mes clés, mon sac...Je dois aller en vitesse acheter des sacs pour l'aspirateur mais plus moyen de mettre la main sur mes clés de voiture. Ce site utilise des, Description, vécu du TDAH Trouble Déficit de l’Attention / Hyperactivité, Ressources documentaires sur l’adulte TDAH, Infos et conseils, confinement / déconfinement. C'est ainsi que je n'hésite pas à m'engager dans des oeuvres humanitaires comme bénévole, ces taches remplissent ainsi mon emploi du temps et me rendent ainsi l'urgent plus urgent. Il contient des méthodes et outils d'épanouissement, et surtout il va vous permettre de témoigner sur votre TDA/H, en passant par les liens "témoignez sur le … Notre vie au quotidien était tout de même très perturbée par notre N°2, ayant d’importants troubles du comportement malgré une prise en charge qui ne changeait rien, j’ai passé beaucoup de temps en déprime et je ne supportais plus d’être rejetée de partout. J’ai 7 ans, peut-être huit. Je m'aime. Résultat, même si cette personne se fait déranger par le téléphone, ses 10 connections se reconnecteront de façon rapide à la dernière action c'est-à-dire la vaisselle.Mais pour quelqu'un qui est atteint de TDA/H, ça se passe différemment. Je me souviens j'étais très, très, très timide. Simplement, je suis allé cherché ma fille à l'école et, sur le chemin du retour, j'ai discuté avec elle en conduisant calmement, elle n'a jamais eu besoin de me répéter ses questions, le dialogue était fluide, la radio chantait et ma conduite restait sûre et simple, sans fatigue. Entre le petit déjeuner et toute ces activités urgentes j'aurai fait essentiellement des choses inutiles : un petit tour sur le net, un peu de cartonnage pour essayer de terminer une oeuvre inachevée, je peux aussi enlever les toiles d'araignée, lire un article dans une revue, nettoyer les traces de doigt sur les portes, téléphoner pendant une heure à maman, si tu as bien compris les taches non urgentes doivent être faites en priorités car sinon elles ne seront jamais faites puisque non urgentes, l'urgent sera toujours fait mais il peut attendre, voilà comment je fonctionne la plupart du temps, sauf jours exceptionnelles ou je fonctionne normalement pour les autres. Evidemment je le félicite pour moi c'est normal de dessiner partout y compris sur ses vêtements, je faisais la même chose. TDA/H Mode d'emploi est un ouvrage À DESTINATION DES ADULTES reprenant toute une série de stratégies, d'outils, de pistes que chacun pourra adapter en fonction de l'enfant, de son âge, des circonstances... Ce livre est à la fois le témoignage personnel touchant d’une mère doublement concernée par le TDA/H et un ouvrage pédagogique Je me rappelle que ça ne "rentrait" que lorsque j'étais en mouvement ! C'est tout ce qu'il me faut….. Une épine dans le pied, qui me fait mal et qui m'angoisse depuis plusieurs semaines…. En fait, envoyer un chèque pour payer une facture, cela n'est rien ! Je reconnais qu'il n'est jamais réfractaire pour rendre service et je pallie au désordre et m'occupe de ses papiers (qu'il avait dans un désordre impressionnant, avec les conséquences financières qui s'en sont suivies). Je ne veux pas le changer ni me perdre moi-même dans ce tourbillon qui me dépasse parfois . Qui aime oublier de payer des factures ?Les exemples sont nombreux.Depuis que je suis diagnostiquée TDA/H ma vie a changé.Depuis que je suis traitée pour mon TDA/H tout va bien mieux.Je sais enfin qui je suis. J'ai souvent l'impression que ma machine s'emballe, que je suis prise dans un train d'enfer, qui me donne le vertige. Mais mes bulletins scolaires portaient déjà la marque de mon trouble : « distrait, a du mal à se concentrer, manque d’attention… » Parallèlement, j’avais une très mauvaise estime de moi, me sentant toujours en décalage et différent des autres. Après, c'est trop dur. Je voudrais tellement qu'on m'accepte.J'y arrive pas. Il est fort désordonné, oublie et perd beaucoup de choses, a beaucoup de mal à s'organiser, à voir les tâches à effectuer pour la maison), il déborde de projets, il est perpétuellement stressé par l'heure et la peur d'être en retard qui l'amène à être très à l'avance partout... mais ça, je m'adapte et je peux gérer et suppléer sans trop de problème, même si c'est parfois difficile de le suivre.
2020 témoignage d' adultes tdah