François Mitterrand demanda notamment à ce que le plateau fut exactement de la taille de la grande table dans le salon Murat pour le Conseil des ministres[15],[16]. Entre 1986 et 1988, près de 1 675 000 électeurs supplémentaires ont porté leurs suffrages sur le candidat du FN[126]. Le premier tour s'est déroulé le 1er juin et le second le 15 du même mois1. Le programme de campagne, organisé par Pierre Bérégovoy, Pierre Joxe et Louis Mermaz, limite au maximum la présence médiatique de François Mitterrand[78]. A l'issue du second tour, François Mitterand est élu pour sept ans président de la République Française, avec 54,02% des suffrages exprimés. Lorsque François Mitterrand est élu en 1981, aucun communiste n'est intégré au premier gouvernement socialiste. Le 6 décembre, des indépendantistes tombent dans une embuscade alors que les négociations n'ont pas encore commencé. Interloqué, il répond « monsieur le Président ». » À partir de 1986, certaines enquêtes d'opinion le placent au second tour de la présidentielle et le voient potentiellement comme vainqueur face à François Mitterrand. Malgré tout, il restait encore largement un choix de vote contestataire. Lors de l’élection présidentielle de 1988, le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de sept ans. Durant le premier septennat, il figura toujours parmi les personnalités les plus appréciées dans les sondages d'opinion[98]. Deux ans plus tard, un référendum d’autodétermination est rejeté par 98,30 % des suffrages, avec néanmoins une abstention de 40 %, principalement chez les kanaks[43]. Parmi les soutiens de Raymond Barre, on compte notamment Valéry Giscard d'Estaing[114] (même si en secret, il va tout faire pour contrer cette tentative de candidature et refusa de favoriser un des deux candidats de droite[96],[115]) et Alain Delon, l'acteur comparant l'ancien Premier ministre au général de Gaulle dans un clip de campagne[116],[112]. Les dates du scrutin ont été fixées lors d'un Conseil des ministres, le 7 février 1988[4]. Une entrevue fut organisée par le général Pierre de Bénouville entre Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen, mais ne déboucha pas sur un soutien concret du candidat FN à Jacques Chirac[18]. Signe du déclin du Parti communiste, il arrive seulement quatrième derrière Jean-Marie Le Pen et Jacques Chirac en Seine-Saint-Denis[N 2]. Au soir du premier tour, André Lajoinie n'obtient que 6,76% des suffrages et réalise le plus mauvais score réalisé par le Parti communiste depuis les législatives de 1924 (à l'époque, le parti avait obtenu 5,15% des suffrages), perdant 9 points par rapport à Georges Marchais en 1981[6]. On y joue l'élection présidentielle, un drame en deux actes, dont les acteurs sont les journalistes, les citoyens et les protagonistes. Au début des années 1990, la position de Guy Lux, vu son âge, devenait de plus en plus délicate. De nombreux bulletins de vote ne furent pas comptabilisés par le Conseil constitutionnel dans sa proclamation des résultats officiels, en raison de certaines irrégularités. Malgré sa préparation, Jacques Chirac ne parvint pas à l'emporter face à François Mitterrand, un sondage indiquant que 33 % des téléspectateurs ont été convaincus par sa prestation, contre 42 % à son contradicteur[9] ; une autre enquête, publiée par l'Institut CSA, montre que François Mitterrand a été jugé plus convaincant par 32 %, contre 24 %[10]. L'abstention fut plus importante dans les villes, notamment dans le Sud-Est[140]. Le soir du second tour, il est battu par François Mitterrand, recueillant seulement 45,98 % des suffrages exprimés[29]. La campagne du candidat communiste fut en partie financée par l'Union soviétique, le parti ayant reçu un million de dollars[129]. Entre janvier et mai 1988, 153 sondages ont été réalisés, soit 42 de plus qu'en 1981[130]. Comme prévu par son équipe de campagne et son ami Charles Salzmann, François Mitterrand arrive largement en tête le 24 avril avec 34,1 % des suffrages exprimés[6],[83]. Dix jours après la déclaration de Lionel Jospin, une association « Avec François Mitterrand » regroupant artistes, journalistes et intellectuels est fondée par Paul Quilès et Maurice Benassayag, coordonnée par Jack Lang[60],[61]. Jean-Marie Le Pen fait quant à lui une percée avec plus de 14 % des voix, arrivant en seconde position dans onze départements dont la plupart en Provence-Alpes-Côte d'Azur, ainsi qu'en Seine-Saint-Denis, dans le Val-d'Oise et en Alsace-Moselle. Ainsi, tout au long de l'année 1987, tirant profit des espaces de liberté offerts par la cohabitation, François Mitterrand sillonne la « France profonde », inaugurant ici, décorant là, distillant telle réflexion à la seule presse locale. Il avait un temps envisagé d'attendre l'annonce de François Mitterrand pour se déclarer, mais change de stratégie en raison de son retard dans les sondages face à François Mitterrand et Raymond Barre. De son côté, Raymond Barre n'arrive en tête dans aucun département, et ne termine second que dans une petite poignée notamment en Normandie et en Rhône-Alpes. Pour le journaliste Alain Duhamel, la campagne électorale a été la plus âpre et la plus violente de l'histoire de la Cinquième République, notamment en raison du duel à distance entre Jacques Chirac et François Mitterrand[131]. Le 7 avril 1988, sa Lettre à tous les Français est diffusée dans de nombreux journaux, comme Le Figaro ou Libération, tirée à 2 millions d'exemplaires[74],[75]. Si aucun candidat ne recueille la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour de scrutin, un second tour a lieu quatorze jours plus tard : seuls peuvent alors se présenter les deux candidats arrivés en tête au premier tour après retrait éventuel de candidats mieux placés[3]. Le 20 mars 1988, son équipe de campagne organise un grand rassemblement électoral avec 30 000 personnes à l'hippodrome de Vincennes au cours duquel il raille l'absence de candidature socialiste officiellement déclarée[69]. Si je les convaincs, tant mieux. La droite remporte la ville et le FN la co-dirige pendant six ans. Le débat de ce soir, mercredi 3 mai, sera le 7e débat télévisé de l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle sous la Ve République. Malgré sa prestation médiocre et la libération des otages au Liban et en Nouvelle-Calédonie, il ne parvient pas à remonter son retard dans les sondages. Il reçoit le soutien de Johnny Hallyday, qui est présent et chante lors du meeting à Vincennes[69]. Mais il ne veut pas pour autant se soumettre aux exigences excessives des centristes, indispensables pour retrouver une majorité dans l’Assemblée élue en 1986. Venant en grande partie de la droite traditionnelle, une bonne partie de son électorat venait des déçus de la gauche. L'écart avec François Mitterrand est pratiquement impossible à remonter, malgré le ralliement de Raymond Barre, comme l'avait analysé Édouard Balladur durant la précampagne[91]. Avec 14,39% des suffrages exprimés au soir du premier tour, bien qu'il ne fut crédité que de 10 à 12% d'intentions de vote dans les sondages, son score symbolise la percée de l'extrême-droite en France dans les années 1980[6],[126]. L'étape des parrainages détermine, de façon décisive, la capacité dâun candidat à se présenter à l'élection présidentielle. Lélection présidentielle ⦠En 1981, François Mitterrand renoue avec la bibliothèque de l'Élysée pour cadre du portrait officiel qui accompagnera son mandat. Près de 27% de son électorat avait voté en faveur de François Mitterrand en 1981, soit un peu plus de 600 000 électeurs[126]. Une nette majorité de Français le juge, en effet, capable de redresser l'économie de la France, de renforcer l'autorité de l'État, d'accroître le rôle de la France dans le monde et d'assurer la sécurité des citoyens. Règles électorales. Il a également reçu le soutien de la jeune garde centriste du CDS et du Parti républicain, comme Jacques Barrot, Bernard Stasi, Bernard Bosson, Edmond Alphandéry, le président du groupe UDF Jean-Claude Gaudin, Charles Millon, François d'Aubert ou Pascal Clément[119]. Le président du FN arrive en deuxième position dans trois régions, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon mais également en Alsace[126]. Au soir du premier tour, Raymond Barre arrive troisième avec 16,55% des suffrages exprimés (un score à peine plus élevé que Jean Lecanuet en 1965)[6]. « Ça y est, je vais voter pour la première fois », « d'un suspense qui n'en n'est plus vraiment un », « Je dirais simplement qu'il a beaucoup de qualités et je souhaiterais que ces qualités fussent appliquées exactement au bon endroit et au bon moment, « Au-delà des explications politiques, on peut vérifier que même ses adversaires ont souvent de la considération pour Raymond Barre. La dernière modification de cette page a été faite le 29 novembre 2020 à 18:22. PCF : Parti Communiste Français François Mitterrand va même favoriser cette perspective, persuadé qu'il va affronter son Premier ministre. Dès le printemps 1986, le secrétaire général du parti avait annoncé son refus de se présenter une seconde fois[128]. Le 16 novembre 1987 au Club de la presse d'Europe 1, le premier secrétaire Lionel Jospin affirme qu'« une candidature de François Mitterrand aurait la priorité sur toute autre »[58]. Quant à Jean-Marie Le Pen, il critiqua la stratégie de Jacques Chirac pendant la campagne, notamment sur la stratégie de second tour[28]. Quatre grands meetings sont organisés en avril, le 8 à Rennes où il développa le thème de la « France unie » et où Barbara chanta L'Homme à la rose, le 15 à Lyon, le 19 à Montpellier où il fit applaudir chaleureusement Michel Rocard, et le 22 au Bourget[67],[79]. Informations sur les élections présidentielles en France Un plan dit d'« indépendance-association » proposé par Edgard Pisani est rejeté par les caldoches, qui renforcent leur prépondérance sur l'île lors des élections régionales en septembre 1985[49]. Michèle Cotta fut nommée par François Mitterrand à la tête de la Haute autorité de la communication audiovisuelle, qui la dirigea jusqu'à la dissolution de l'institut en 1986. Une semaine plus tard, Renaud publie une tribune dans le quotidien Le Matin avec pour titre « Tonton, laisse pas béton »[62]. François Mitterrand prend les choses en main le 22 au matin. Son attitude agressive durant la cohabitation lui coûte, de l'avis de spécialistes, des points dans les enquêtes d'opinion, tout comme certains couacs de communication dès le début de sa campagne (notamment l'intervention hasardeuse d'Albin Chalandon). François Mitterrand parvient à remporter la quasi-totalité des départements, arrivant second seulement là où Jacques Chirac le devançait. L'élection présidentielle française de 1974 est la quatrième élection présidentielle sous la V e République et la troisième au suffrage universel direct.Elle se tient les 5 et 19 mai 1974.Il s'agit dâun scrutin anticipé faisant suite à la mort du président Georges Pompidou le mois précédent.. Georges Marchais s'oppose aux réformateurs, rappelant à plusieurs reprises que le parti a abandonné l'idée de la lutte des classes. L'ancien Premier ministre essaie de développer une certaine proximité avec les électeurs, notamment à travers ses meetings où il essaie de faire preuve de répartie et d'humour notamment avec la phrase « Bonne nuit les petits » inspirée du dessin animé du même nom[107], pour contraster la vision d'homme de rigueur qui s'est développée à Matignon à partir de septembre 1976. L'élection présidentielle française de 2002 est l'élection présidentielle qui a eu lieu en France le 21 avril 2002, pour le premier tour, et le 5 mai 2002 pour le second tour. Aucun d'eux n'occupent de poste régalien, contrairement à ce qui s'est passé après la Libération. ». François Mitterrand espérait surtout contrer Michel Rocard qui était bien placé dans les sondages d'opinion face à Jacques Chirac, bien que ce semblant de compétition fut d'ordre purement tactique[59],[54]. Le résultat des législatives de 1986 constitue un trompe l'œil pour le Parti communiste, qui mena campagne seul et qui obtient à peu près le même nombre de députés qu'en 1981. Il réalise son meilleur score dans les Alpes-Maritimes, mais échoue à l'emporter en Corrèze. L'abstention est de 18,62 % au premier tour et de 15,94 % au second[141]. Au second tour, François Mitterrand bénéficia du report des voix de gauche grâce à l'appui d'André Lajoinie, mais également d'un bon report des voix de Raymond Barre[132]. À partir de l'automne 1984, le Parti communiste est tiraillé en interne, du fait de l'émergence des « réformateurs » qui souhaitent moderniser le parti, et qui critiquent sa gestion depuis la fin des années 1960. Interview de M. François Mitterrand, Président de la République et candidat à l'élection présidentielle de 1988, à RTL le 21 avril 1988, notamment sur l'organisation du débat télévisé entre les deux tours, la vie politique après le 8 mai, la dissuasion nucléaire et le désarmement. VEC : Les Verts Il reproche à ce dernier sa défaite, mais va préférer se rapprocher de lui plutôt que son ancien Premier ministre. De nombreux bulletins de vote n'ont pas été comptabilisés par le Conseil constitutionnel dans sa proclamation des résultats officiels, en raison de certaines irrégularités. En effet, les communistes avaient choisi de ne pas participer à la première et à la troisième échéance présidentielle. Néanmoins, son image modérée s'effrite après ses déclarations controversées au sujet de la Shoah et des chambres à gaz lors de la Seconde Guerre mondiale sur RTL le 13 septembre 1987[120],[122],[123]. Son programme est assez différent des autres principaux candidats. Le choix de la couleur du décor fut également âprement discuté[16]. Au soir du premier tour, la droite rassemblait 50,9% des suffrages exprimés contre 49,1% à la gauche, en comptant les écologistes[143]. Si je les convaincs, tant mieux. Le président est élu au suffrage universel masculin « pour quatre ans, et nest rééligible quaprès un intervalle de quatre années. Lors du premier tour, Jacques Chirac n'est arrivé en tête que dans cinq départements, dans son fief de Corrèze, à Paris, en Lozère ainsi qu'en Corse-du-Sud et dans le Cantal, terres électorales de la droite[136]. Comme en 1981, Pierre Bérégovoy est son directeur de campagne, tandis qu'Henri Nallet en est le trésorier[73]. Les bureaux de vote concernés sont : Bar-sur-Aube (1 bureau de vote), Troyes (2e bureau), Calais (26e et 27e bureaux), plusieurs communes du Val-de-Marne : Fontenay-sous-Bois (23e bureau), Gentilly (11e bureau), Vitry-sur-Seine (10e et 37e bureaux), et Lamentin (Guadeloupe)[6]. Le souci est qu'Alain Juppé était invité le soir où Colé voulait caser l'entretien de Mitterrand avec Anne Sinclair dans un 7 sur 7 spécial, de l'émission Questions à domicile. Au départ, Gérard Colé souhaitait qu'il annonce sa candidature à 7 sur 7. Les caldoches se révoltent, ce qui rend la situation dans l'île très critique, au point que François Mitterrand est interrogé le 16[48]. De plus, il fut victime de sa mauvaise prestation lors d'un débat contre Jean-Marie Le Pen le 21 septembre 1987 et les sondages les plus optimistes ne le créditaient que de 7% en toute fin de campagne. Chirac ne prendra jamais l'avantage dans le débat, étant toujours sur la défensive. Du côté des électorats, ce sont surtout les écologistes qui ne se sont pas déplacés (13% au premier tour, 12% au second tour), tout comme les personnes non affiliées à un parti politique (17% au premier tour, 15% au second)[132]. 01 à 10 La montée se poursuit l'année suivante où le FN talonne le Parti communiste lors des européennes de 1984. Le 16 janvier 1988 depuis l'Hôtel de Matignon, Jacques Chirac annonce sa candidature à l'élection présidentielle[70],[85]. En mai 1983, Alain Duhamel faisait l'analyse suivante sur l'ancien Premier ministre : « Au-delà des explications politiques, on peut vérifier que même ses adversaires ont souvent de la considération pour Raymond Barre. Dès le départ, le président sortant cherche à s'affirmer comme le seul garant de l'unité nationale, et sa tactique de mise à distance vis-à-vis de Jacques Chirac met ce dernier en porte-à-faux. Lors des élections cantonales, il est triomphalement élu à Chamalières. Venez consulter les résultats de l'élection présidentielle de 1988 ainsi que la liste des candidats à la présidentielle 1988. »[33]. Politiquemania. Le soir du premier tour, il arrive en deuxième position avec 19,94 % des suffrages exprimés[6]. Le scrutin est organisé selon les règles fixées par le décret de convocation des électeurs, et se déroule aux dates suivantes[1] : Le 24 avril, au cours d'une conférence de presse commune à l'Hôtel de Matignon, Raymond Barre annonce son ralliement à la candidature de Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. FN : Front National Pire, 26 % le jugent trop agressif, et seuls 21 % des Français interrogés le jugent apte à remplir les fonctions de Président[88]. Ce faible score s'explique notamment par sa popularité assez moyenne, mais également par une surexposition médiatique[90]. Il bénéficie du soutien de Jean-Claude Casanova, le directeur de la revue Commentaire[105]. Résultat du 1er tour de l'élection présidentielle de 1988, en pourcentage des suffrages exprimés. Ne peuvent, non plus, être élus après lui, dans le même intervalle, ni le vice-président, ni aucun des parents ou alliés du président jusquau sixième degré inclusive⦠Je ne dis pas tant pis pour eux, mais tant pis pour moi. Il fut animé par Elie Vannier et Michèle Cotta et fut extrêmement tendu[7],[8]. Selon la constitution de 1848, le président « doit être né Français, âgé de trente ans au moins, et navoir jamais perdu la qualité de Français ». In extremis, Serge Moati fait changer le siège de François Mitterrand, qui d'après lui le ferait apparaître comme « tassé » à la télévision[16]. Le résultat de cette élection était attendu, du fait de la configuration de la cohabitation, de l'impopularité croissante du gouvernement Chirac et grâce à la stratégie de campagne de François Mitterrand[76]. Malheureusement pour lui, son slogan de campagne et quelques couacs de communication font baisser les intentions de vote en faveur du député du Rhône qui ne repassera pas devant Jacques Chirac dans les sondages après janvier 1988[108],[89]. Premiers commentaires de Paul AMAR et réactions de ⦠... François Mitterand est élu pour sept ans président de la République Française, avec 54,02% des suffrages exprimés. Ce dernier, soutenu par l'UDF, n'hésite pas à critiquer le Premier ministre, dont il fait pourtant partie de la majorité[86]. Celui-ci lui recommanda d'ailleurs de concentrer ses efforts contre Jacques Chirac[57]. La surprise de l'élection fut le score élevé de Jean-Marie Le Pen, frôlant les 15 %. Cela fait beaucoup, surtout sur des sujets aussi difficiles[99]. Le 29 avril 1984 sur Europe 1, il évoque pour la première fois la possibilité d'une candidature[100]. » Considéré comme le perdant du débat, Jacques Chirac fait tout pour rattraper son retard dans les sondages, notamment en accélérant la procédure pour tenter de libérer les otages d'Ouvéa et les derniers otages au Liban[84],[80]. L'annonce d'élections le 27 janvier 1988 n'arrange rien, les caldoches proches du RPR considérant cette annonce comme un pied de nez du gouvernement[50]. Ses interventions à la télévision sont rares, Questions à domicile le 31 mars et deux émissions de radio programmées jusqu'au 24 avril[80],[79],[72]. Pire, il ne dépasse pas les 10 % dans 81 départements, et même les 5 % dans 30 départements[137]. Le 1er décembre 1987, dans l’article « Ils soutiennent Mitterrand » publié dans le magazine Globe, plusieurs personnalités affichent leur soutien à François Mitterrand : des personnalités proches de la gauche, comme Pierre Bergé, Barbara, Pierre Arditi, ou plus surprenant, Dominique Jamet, l'ancien rédacteur en chef du Quotidien de Paris qui avait été licencié du journal en 1981[62]. Néanmoins, quasiment au même moment, la prise d'otages d'Ouvéa se termina de façon tragique lorsque la gendarmerie, sous l'égide du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale, tenta une opération pour libérer les otages au cours de laquelle 20 personnes furent tuées[19],[20]. La droite modérée ne rassemblait que 36,48%, marquant un recul assez net depuis les élections européennes de 1984[136]. Ce dernier avait appris que François Mitterrand allait se présenter le mois précédent[67],[68]. Élection présidentielle française 1965, 1969, 1974, 1981, 1988, 1995, 2002, 2007, 2012, 2017â. Jacques Chirac fait de Charles Pasqua son directeur de campagne et d'Alain Juppé son porte-parole, le siège de campagne se trouvant rue de Babylone à Paris. Lors des législatives de 1986, le FN obtient 35 députés et parvient à constituer un groupe parlementaire. Entre-temps, 350 maires et conseillers généraux signent une pétition sous le titre « Pour nous, c'est lui »[62]. L'élection présidentielle 1988 est la cinquième de l'histoire de la Vème République. Il parvint à dépasser les 60% dans 11 départements comme Georges Pompidou en 1969, avec des succès notables comme dans le Haut-Rhin où le vote fut quasiment identique à celui des Bouches-du-Rhône (50,2% contre 50,5%) qui était un département plus à gauche[N 3],[139]. Néanmoins, sa stratégie de campagne ne permet pas d'être suffisamment réceptif auprès des électeurs centristes, et certains se reportent sur François Mitterrand, qui fit tout pour affronter Jacques Chirac au second tour[113],[102]. Le Parti communiste soutient le gouvernement jusqu'en juillet 1984, y compris lorsque le gouvernement a proposé la loi d'amnistie en octobre 1982 pour réintégrer les généraux putschistes de 1961, et lorsque Jacques Delors annonça les deux plans du tournant de la rigueur le 13 juin 1982 et le 23 mars 1983. Tweet. Mais qu'est-ce qu'elle me veut de plus cette mégère ? Les rapports entre Jacques Chirac et François Mitterrand sont tendus, ce qui semble pousser le second à se présenter une quatrième fois. Son cancer de la prostate, dont il doit supporter le poids depuis le 16 novembre 1981, s'est miraculeusement stabilisé, au point que le président se croit définitivement guéri[51],[52]. Charles Millon fut le coordinateur de la campagne au niveau national[109]. À partir de 1985, l'ancien Premier ministre envisage de plus en plus une candidature. En guise de décor, le perron de l'Elysée. Jacques Chirac veut quant à lui prouver qu'il est capable de gouverner avec un président n'ayant pas la même appartenance politique pour prouver ses qualités d'homme d'État. En janvier 1985, un jeune européen est assassiné. Le journal de 20 heures d'Antenne 2 est finalement privilégié[72]. Il dut également affronter une polémique sur la prétendue appartenance de sa femme au Parti communiste hongrois, alors même que celle-ci avait quitté le pays très tôt après la guerre[110]. Moment fort de la vie politique française, cette élection détermine les grandes orientations politiques de la France pendant cinq ans. Connexion. Durant la campagne du second tour, une entrevue est organisée par le général Pierre de Bénouville avec Jean-Marie Le Pen, en présence de Charles Pasqua et Édouard Balladur[18]. Horoscope pour Élection présidentielle française de 1988 le 8 mai 1988 : carte du ciel interactive et dominantes planétaires Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu et les annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. À quelques jours du premier tour, la situation en Nouvelle-Calédonie se dégrade à nouveau, avec 4 gendarmes assassinés sur l'île d'Ouvéa et 27 personnes prises en otage par les indépendantistes kanaks[82]. La Constitution du 4 octobre 1958 consacre en tout et pour tout trois articles à l'élection du Président de la République. L'échange sur l'affaire Gordji fut très tendu[14],[10]. Elle marque un tournant dans la vie politique française. L'ancien commissaire européen Edgard Pisani fut dépêché en urgence pour tenter de trouver une issue au conflit. 70 % des personnes interrogées par la Sofres ont jugé que le résultat de l'élection était attendu après le second tour[132]. En tout, 7 500 grandes affiches sont diffusées dans toute la France pour promouvoir la candidature de François Mitterrand, hypothétique encore à cette date. Six bureaux de vote n'ont pas pu ouvrir en Nouvelle-Calédonie[29]. CR : Communiste rénovateur Sondages 26 (3), 1964: 5-28. MPT : Mouvement pour un Parti des Travailleurs, Sources : Décisions du Conseil Constitutionnel relatives à l'élection présidentielle, © 2020 - www.sport-histoire.fr - Tous droits réservés -, Cliquez ici pour consulter le détail des Gouvernements, Résultats élections présidentielles en France. Dans François Mitterrand : un dessein, un destin, Hubert Védrine dresse le constat suivant : « Très bien réélu, avec 54 % des suffrages, ayant perdu 10 % de ses voix de gauche de 1981 mais en ayant gagné 15 % à droite, François Mitterrand retrouve après deux années de cohabitation la plénitude de ses fonctions. Animation du visage du gagnant : François MITTERRAND est réélu. Un sondage publié par la Sofres en mars 1988 montre que son image auprès de l'opinion est assez mitigée. Lors des municipales de 1983, le FN réalise une percée, notamment à Dreux où la liste FN fusionne avec la liste RPR pour se maintenir au second tour. Résultats des élections législatives de 1988 en France. En 1982, Jean-Marie Le Pen, qui n'avait pas obtenu les 500 parrainages en 1981, écrit une lettre à François Mitterrand pour obtenir un traitement médiatique plus équitable[31],[32]. Il réalise son meilleur score avec près de 39 % des voix en Corrèze. Il dit désirer « l’ouverture » au début de son second mandat. Cliquez sur l'un des départements, ci-dessous, pour accéder aux résultats de l'élection présidentielle de 1988. Recherche, Stratégie et Analyse Élection présidentielle française de 2017 2 Election présidentielle : Résultats du premier tour Participation aux scrutins Nombre % des inscrits % des votants Inscrits 47 581 118 Abstention 10 577 572 22,23 Votants 37 003 546 77,77 100 ⦠| Quant à André Lajoinie, il ne parvint à réaliser un score de plus de 10 % que dans un nombre réduit de départements, n'arrivant troisième que dans cinq départements, ceux du Limousin, l'Ariège et son fief de l'Allier où il réalise son meilleur score avec 18,12 % des voix. Son slogan du premier tour est amélioré, devenant « La France unie est en marche ». Pour la première fois depuis 1965, le Premier ministre en exercice est candidat à l'élection présidentielle[N 1].
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