Les techniques évoluent et permettent de chercher la chaleur à de plus grandes profondeurs. Les énergies hydrauliques (à l'exception de l'énergie marémotrice) ont leur origine principale dans les phénomènes météorologiques et donc à l'énergie solaire. Leur caractère renouvelable dépend d'une part de la vitesse à laquelle la source est consommée, et d'autre part de la vitesse à laquelle elle se renouvelle. Pour cette dernière mesure, il s'agit d'utiliser éventuellement le réseau de distribution (réseau de gaz par exemple) comme « tampon » ou de créer des réseaux plus larges d'échange (différents de l'ancien réseau de distribution). Cette technique et l'utilisation de ce carburant équilibreraient la production et la consommation de CO2. La géothermie très basse énergie exploite la chaleur de la couche superficielle du sol, qui provient, non pas des profondeurs de la croûte terrestre, mais du soleil et du ruissellement de l'eau de pluie ; elle est utilisée pour : La civilisation moderne est très dépendante de l'énergie et spécialement des énergies non renouvelables, qui s'épuiseront tôt ou tard. L'organisme conclut : « En conséquence, les centrales électriques à combustibles fossiles sont de plus en plus marginalisées sur un certain nombre de marchés, une tendance qui devrait se poursuivre dans les années à venir »[97]. L'énergie thermique peut être utilisée directement ou indirectement : L'énergie solaire thermique peut également être utilisée pour la cuisine. Son campus de Mountain View est alimenté à 100 % par des éoliennes. des crédits d’impôt sont proposés aux particuliers pour l’installation d’appareil utilisant les énergies renouvelables : chauffe-eau solaire, chauffage bois… En France, la plupart des, le principe de l'obligation d’achat, par les fournisseurs d'électricité, de l'électricité d'origine renouvelable à des prix de. 15 % en 2025 en Arizona, 30 % en 2020 au Colorado, 33 % en 2020 en Californie[132]) ; les producteurs de ces énergies reçoivent des certificats (REC) pour chaque kWh produit, qu'ils vendent à leurs clients fournisseurs en même temps que leur électricité ; les fournisseurs peuvent alors présenter ces certificats à l'administration pour démontrer leur conformité au RPS ; sinon ils doivent payer des pénalités[131]. Pierre Pétrequin, Rose-Marie Arbogast, Anne-Marie Pétrequin, Samuel Van Willigen, Maxence Bailly, Comptes rendus de l'office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. est marginale[213]. En 2007, les énergies renouvelables représentaient 9,6 % du total de la « production » d'énergie primaire commercialisée aux États-Unis contre 11,7 % pour le nucléaire[217]. L’énergie renouvelable provient de flux inépuisables que la nature nous offre abondamment pour produire une énergie verte . Plus de 200 GW de puissance électrique renouvelable ont été installés en 2019, portant la puissance installée de production d'électricité renouvelable à 2 588 GW. L'AIE considère que dans les pays émergents, les freins au développement sont les barrières réglementaires, les contraintes de réseaux et les conditions microéconomiques, tandis que dans les pays développés le développement rapide des renouvelables conduit à fermer des centrales électriques thermiques[96]. Utiliser son domicile pour produire de l'électricité à partir de sources renouvelables semble intéressant pour 44 % des personnes interrogées et très intéressant pour 28 % d'entre elles. Une STEP de 350 MW est en cours de construction[246]. La fréquence des tremblements de terre mais aussi leur puissance peut être augmentée à cause de l'exploitation de cette énergie[24]. La force motrice des chutes d’eau est utilisée par des turbines installées sur les rivières et les fleuves pour générer de l’électricité. 5P1C1 - Cours Questions de cours Q6 : Définir un transfert d'énergie… Q5 : Citer deux sources d'énergie non-renouvelables. En France, les deux principales associations représentatives du secteur EnR sont : Une nette tendance à la réorientation vers les énergies renouvelables est constatée depuis la fin du XXe siècle, en réponse à un début de raréfaction du pétrole, aux impacts climatiques et sanitaires négatifs des énergies carbonées, à la dangerosité du nucléaire et à la difficulté de traiter ses déchets ou à sa moindre acceptabilité après les catastrophes de Tchernobyl et Fukushima. En 2008, les États-Unis occupent le premier rang mondial pour les investissements dans les énergies renouvelables (24 milliards de dollars)[218]. L'invention du voilier a été un progrès important pour le développement des échanges commerciaux dans le monde. La part de la biomasse dans la consommation totale d'énergie finale s'élevait à environ 12 % en 2018, dont 6,9 % d'usages traditionnels de la biomasse et 5,1 % de bioénergie moderne. Afin de rattraper le retard pris par rapport aux objectifs de Rio de Janeiro et Kyoto, l'ONU a proposé en 2011 comme objectif de produire 30 % de l'énergie utilisée en 2030 grâce à des énergies renouvelables, contre 13 % en 2010[16]. Le tarif d'achat réglementé était en 2012 de 8,8 c€/kWh pour les éoliennes terrestres et 15,6 c€/kWh pour les éoliennes en mer ; il est répercuté sur les consommateurs d'électricité par le biais de l'équivalent de la CSPE, appelé EEG-Umlage qui atteignait 5,277 c€/kWh en 2013 (+0,25 c€/kWh de taxe pour les éoliennes en mer) sur un prix moyen de l'électricité pour un ménage-type allemand de 28,5 c€/kWh[126]. Une des limites pour une énergie provenant de sources renouvelables c’est que la source n’est pas disponible en permanence mais par intermittence. En mai 2014, elle compte 131 États membres et 37 autres candidats à l'adhésion[249]. Le taux de progression de cette puissance dépasse 8 % sur les cinq dernières années. Selon le bilan annuel 2015 commandé par le Programme des Nations unies pour l'environnement, les investissements mondiaux dans les énergies renouvelables ont progressé de 5 % en 2015, à 286 Mds $ (milliards de dollars) (hors grands projets hydroélectriques, estimés à 43 Mds $), dépassant leur précédent record de 278,5 Mds $ atteint en 2011 ; ce record a été obtenu malgré la chute des prix des combustibles fossiles. La puissance installée éolienne a progressé d'environ 60 GW en 2019, atteignant 651 GW (+10 %), dont 30 GW offshore ; c'est la progression la plus importante après celle de 2015 (63,8 GW), après trois années de déclin ; elle dépasse de 19 % celle de 2018. Apparue dans les années 1970, la cuisine solaire consiste à préparer des plats à l'aide d'un cuiseur ou d'un four solaire. La BNetzA constatait dans son rapport de mai 2017 que seuls 850 km de nouvelles lignes avaient été déployés depuis cette date, dont seulement 90 en 2016. Le biogaz est … La mise en œuvre concrète se confronte à des contraintes d'environnement et de marché (La logique des fonds de placement n'est pas toujours une logique d'investissement), de gouvernance et au cadre du droit, qui toutes évoluent. La propreté (peu, voire pas du tout de déchets, peu dangereux et facile à gérer : recyclables, par exemple) de certaines technologies d'énergie renouvelables. Q1 : Qu'est-ce qu'une source d'énergie ? Les agrégateurs allemands, dont l'électricien norvégien Statkraft, leader en Allemagne avec 8 700 MW, ou encore Next Kraftwerke, qui agrège un portefeuille de 1 500 MW composé de 3 000 installations, essentiellement des petites centrales à biomasse, éoliennes et solaires, comptent se positionner sur le marché français[142]. Les biocarburants ont représenté 3,1 % de la consommation de carburants du transport mondial en 2018[e 2] ; la production mondiale de biocarburants liquides a progressé de 5 % en 2019 à 161 Gl (gigalitre = milliard de litres), soit environ 4 EJ. Total a relevé son objectif à 35 GW de capacités renouvelables en 2025, puis 85 GW en 2030. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La chaleur interne de la Terre (géothermie) est assimilée à une forme d'énergie renouvelable, et le système Terre-Lune engendre les marées des océans et des mers permettant la mise en valeur de l'énergie marémotrice. Les chauves-souris seraient plus touchées encore, moins par des collisions que des suites de traumatismes internes, appelés barotraumatismes, associés à des réductions soudaines de pression de l'air à proximité des pales[69]. Une source d’énergie non renouvelable est une ressource présente sur la Terre en quantité limitée. Selon la Commission de régulation de l'énergie, les surcoûts prévisionnels 2013 dus aux EnR atteignent 3 018,8 M €, dont 2 106,8 M € pour le photovoltaïque, soit 70 % ; en 2014, ils passeront à 3 722,5 M€, dont 2 393 M€ de photovoltaïque, soit 62 %[205]. Des recherches menées pour les États-Unis ont montré que les avantages économiques pour la santé résultant du remplacement de l'énergie d'origine fossile dépassaient d'environ 60 % les subventions à l'énergie éolienne. En 2005, 16 % de l’électricité du Portugal était renouvelable[209]. L'Asie a produit 225 TWh (+17 %), dont près de la moitié en Chine, l'Europe 200 TWh (+5 %) et l'Amérique du nord 76 TWh (−2 %). Le bilan environnemental est un souci majeur lié à l'utilisation de l'énergie récupérée. La maturité du marché des énergies renouvelables est attestée par l'essor des obligations vertes (green bonds en anglais) : alors que les émissions cumulées de ces titres atteignaient 17,4 milliards de dollars fin 2013, plus de 26 Mds $ ont été émis sur les neuf premiers mois de 2014 ; les émissions de 2014 devraient totaliser 40 Mds $ et celle de 2015 près de 100 Mds $. En fonction des technologies, un système photovoltaïque produit entre 20 et 40 fois plus d'énergie tout au long de son fonctionnement (équivalent primaire) que ce qui a été utilisé pour le fabriquer[18]. S'y ajoutent 4,0 % d'autres énergies renouvelables, principalement du solaire photovoltaïque ou provenant de l'incinération des ordures ménagères ; la contribution des autres sources d'énergie renouvelable (éolien, géothermie, etc.) Près de 220 000 foyers sont privés de courant en août durant des périodes de 60 à 90 min. Au deuxième rang viennent les États-Unis : +13,3 GWc (+23 %), parc : 76 GWc, production : 104 TWh. Les technologies solaires photovoltaïques commercialisées en 2019 n’utilisent pas de terres rares[77]. Selon le Syndicat des énergies renouvelables, l'obligation imposée aux installations d'EnR dans les zones non interconnectées (si elles dépassent 30 % de la demande d'électricité) de mettre en œuvre des technologies de stockage leur permettant de lisser leur production et de fournir des réserves de puissance, implique une augmentation de leur coût de production de l’ordre de 100 %[62]. La croissance des énergies renouvelables dans les mix énergétiques des pays européens accroît le déséquilibre du marché : appelés en priorité par le réseau de transport d'électricité, les producteurs d'énergie solaire et éolienne bénéficient en effet de tarifs de rachat garantis de leur électricité ; ils n'ont donc aucun intérêt à débrancher leurs centrales, quelle que soit la demande[113]. L'étude du CIRED fournit une évaluation, sur la base des études sur les systèmes existants avant 2013, des coûts d'insertion des énergies intermittentes pour un taux de pénétration de 10 à 15 % : Pour des taux de pénétration plus élevés, les coûts réseaux seront probablement en forte augmentation, car des renforcements structurants en très haute tension importants deviendront indispensables ; les perspectives de percées technologiques sur les nouvelles technologies de stockage (batteries, hydrogène), encore loin de la compétitivité pour des usages réseau, pourraient à long terme changer ce diagnostic, étant entendu que le coût futur du stockage serait à inclure dans les coûts d’insertion[111]. En 2014, 37 % de l’électricité que le groupe a consommée était d’origine renouvelable, et il s’est publiquement engagé à tripler ses achats d’électricité verte d’ici à 2025. C'est pourquoi des efforts sont faits pour tenter de mieux intégrer ces installations dans le paysage. Elle a pour origine la diffusion ionique qui a lieu lors de l’arrivée et du mélange d’eau douce dans l’eau salée de la mer[20] et elle consiste à tirer parti du phénomène d'osmose qui se produit lors du mélange d'eau de mer et d'eau douce (grâce à leur salinité différente). Ces chiffres sont en contradiction avec ceux estimés dans le cadre d’études de scénarios ou les EnR deviennent prépondérantes (ADEME[58], Agora Energiewende[59], Enerpresse[60]). Selon Jean-Marc Jancovici[258], le développement des énergies renouvelables ne suffira pas à éviter une importante diminution des consommations d'énergie : « malgré les renouvelables, des changements de nos modes de vie lui semblent nécessaires »[259]. De plus, certains observateurs estiment que les hypothèses ayant servi de base à l'étude de l'Ademe sont trop optimistes[159],[160],[158]. La part des renouvelables dans la production d'électricité à la fin 2019 était estimée à 27,3 % : 15,9 % d'hydroélectricité, 5,9 % d'éolien, 2,8 % de photovoltaïque, 2,2 % de biomasse et 0,4 % de divers (géothermie, solaire thermodynamique, énergies marines)[e 20]. et les nouvelles réglementations. En comparaison, le coût de production du nucléaire historique en France est de l’ordre de 30 à 60 euros/MWh ; le chiffre de 60 intègre les coûts de démantèlement et de retraitement du combustible[60]. La Chine est le premier pays producteur d'énergies renouvelables au monde ; il est également premier producteur d'électricité renouvelable dans chaque catégorie : hydroélectricité, éolien, solaire et biomasse[222]. L'énergie chimique est étroitement liée à la thermodynamiquedans laquelle apparaissent les concepts d'énergie interne, d'enthalpie et de processus thermodynamiques. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), « ce tassement inattendu des tendances de croissance soulève des inquiétudes sur la capacité à atteindre les objectifs climatiques de long terme ». Une chute de presque 40 % due essentiellement à l’essor des énergies renouvelables puisque les Danois ont toujours renoncé au nucléaire[188]. Le prix du carburant pour ce type de centrale est … Le tarif d'achat a été fixé pour l'éolien par l'arrêté du 17 novembre 2008 à 8,2 c€/kWh (indexé ensuite selon une formule qui l'amenait en 2012 à 8,74 c€/kWh) pour l'éolien[127] ; le surcoût par rapport au prix du marché (moyenne en 2015 : 42,6 €/MWh), calculé à 3 156 M € en 2013 par la Commission de régulation de l'énergie qui l'évalue à 3 722,5 M € pour 2013 et 4 041,4 M € pour 2015, est répercuté sur les consommateurs d'électricité par le biais de la contribution au service public de l'électricité (CSPE), fixée à 13,5 €//MWh en 2013, 16,5 €/MWh en 2014 et 19,5 €/MWh en 2015 alors que la CRE estime qu'elle devrait être fixée à 25,93 €/MWh pour couvrir les charges et les arriérés ; la compensation du surcoût des EnR représente 63,7 % de la CSPE, et le photovoltaïque représente 62 % de ces 63,7 %[128]. C'est également dans ce sens que se dirige la réforme en cours de lancement en Allemagne[137], et les projets esquissés par le gouvernement français dans le cadre de la transition écologique ; le SER et le CLER contestent ces projets, en particulier l'idée lancée par la Commission européenne de lancer des appels d'offres technologiquement neutres (mise en concurrence de l’ensemble des technologies), qui selon eux empêcherait le développement de filières industrielles nouvelles ; pour eux, les appels d'offre devraient être réservés aux gros projets, de même que la mise en œuvre à terme d’un mécanisme de « prix de marché plus prime ex-post » (Feed-in-Premium ex-post, ou contrat pour différence) ; ils souhaitent que les petites installations continuent à bénéficier de l'obligation d'achat à tarif réglementé[138],[139].