Le sanhédrin, juge de l’opportunité de cette mesure, en décidait d’après l’avancement de la saison, mais aussi d’après une règle qui faisait entrer un élément de constance astronomique dans le système : en aucun cas la pleine lune de nisan ne devait précéder l’équinoxe de printemps. On reconnaît aujourd’hui que les comètes n’ont pas toujours été regardées dans l’antiquité comme des présages de malheur. Livre Religion. D’après la suite de ses ascendants, ce prince devait avoir vingt ans, ou guère davantage, en 34. Agrippa avait fait mettre à mort un des apôtres, « Jacques frère de Jean » (Actes 12.2). Alors que dans le Nouveau Testament, le nom des auteurs est assez clair, l’Ancien Testament est un peu plus mystérieux quant à ses auteurs. On considérera aussi le texte de Caïus (cité par Eusèbe, Histoire ecclésiastique, II, 25.7), qui atteste vers 200 la localisation distincte des tombeaux apostoliques, et encore la tradition relative à la manière dont Pierre et Paul auraient péri : le premier crucifié, le second décapité, comme un condamné dont la qualité de citoyen romain aurait été reconnue. Nombreux sont les critiques qui nient ce voyage, le considérant comme exclu par les déclarations de l’épître aux Galates. La ruine du temple et de la ville sainte, annoncée par Jésus, se consomma dans les mois d’août et septembre 70. Après les nouvelles pérégrinations qui remplissent l’année 49, vient l’important séjour à Corinthe dont on peut, grâce au synchronisme que nous avons étudié, faire le pivot de la chronologie paulinienne, et qui s’étend selon nous du début ou du printemps de 50 à l’automne de 51. Pour la tradition chrétienne, le respect du caractère hétérosexuel du couple … Le chiffre de 26, qu’on lit à la ligne 2, ne peut être que celui des acclamations impériales de Claude : vingt-six fois déjà, il avait été salué empereur à la suite de victoires des armées romaines. Pour les historiens, le personnage de Marc est plus difficile à cerner. Mais on en appelle aussi à la Chronique d’Eusèbe, dont l’édition latine, due à saint Jérôme, donne pour date au remplacement de Félix par Festus la 2e année de Néron (la date encore plus hâtive indiquée par la version arménienne de la Chronique, à savoir la 14e année de Claude, est contredite par Eusèbe lui-même, Histoire ecclésiastique, II, 22.1). Le testateur est libre de revenir sur ses dispositions de dernières volontés à tout moment. mor., 104.1). Le mot « testament » vient du latin testamentum, « testament, témoignage », lui-même issu du grec διαθήκη (diathếkê), « testament, contrat, convention ». 35% d'économie. C’est cette conjonction remarquable et rare, signe pour eux de la naissance du Messie attendu par les Juifs, qui les aurait décidés à se rendre à Jérusalem. Ce sont une épître de Jacques, deux de Pierre, trois de Jean et une de Jude[22]. On peut grouper ces lettres selon les thèmes traités et l'époque à laquelle elles ont probablement été écrites : D'après un passage de l'Épître aux Romains, les lettres auraient été dictées à un secrétaire[21]. Si l’on prend pour point de départ la mort d’Auguste, qui survint le 19 août de l’an 14 après Jésus-Christ, la 15e année du gouvernement de son successeur doit aller du 19 août 28 au 19 août 29. Quirinius gouvernait donc alors une province. 1 re, 10 mai 2007), ce principe jurisprudentiel vient à nouveau d’être consacré. Les habitants de Lystre ou d’Antioche de Pisidie auraient été plutôt surpris de s’entendre appeler du même nom que les descendants des envahisseurs celtes fixés à Ancyre, Pessinonte et Tavium, sous prétexte qu’ils étaient gouvernés par le même légat propréteur. C’est après la mort d’Agrippa Ier que le régime procuratorien fut rétabli et cette fois étendu à la Palestine entière (Antiquités judaïques, XIX, 9.2 ; Guerre des Juifs, II 11.6). Mais on voit déjà par les inscriptions qu’il n’y a pas lieu de donner systématiquement raison à Josèphe lorsqu’il est en conflit réel ou apparent avec le Nouveau Testament. Mais il est possible que ces deux chiffres n’embrassent pas la totalité du séjour : il faudrait y ajouter le temps que Paul resta en Asie après avoir envoyé Timothée et Éraste en Macédoine (Actes 19.22). Nous avons parlé plus haut de la famine prédite par Agabus. Ainsi, dans le cas qui nous occupe, la date qu’on obtient en soustrayant 17 de 48 correspond à un maximum possible d’intervalle. Simon de Cyrène revenait des champs quand il fut requis de porter la croix (Marc 15.21) ; le chômage n’était-il donc pas obligatoire ce jour-là ? Comme il nous apprend d’autre part que la fête de Pâque suivit de près cette mort (Antiquités judaïques, XVII, 9.3 ; Guerre des Juifs, II, 1.3), on est fondé à reconnaître dans l’éclipse en question celle que les astronomes disent avoir été visible en Palestine, dans la nuit du 12 au 13 mars de l’an 4 avant Jésus-Christ. Le classement des livres du Nouveau Testament n'est pas chronologique selon leur date d'écriture — qui n'est d'ailleurs pas connue avec précision (en raison du problème synoptique) — mais répond à une progression logique[4] : La rédaction des différents ouvrages qui constituent le corpus néotestamentaire s'étale sur une période comprise entre 50[N 1] et 130[N 2] . Ceci s’accorde, au moins quant à la date, avec les conclusions auxquelles Ramsay est amené par les témoignages épigraphiques, vu que Saturninus a été en charge, selon les indications de Josèphe, de 9 à 6 environ. Tacite rapporte (Ann., III, 48, cf. Cette date est confirmée par la chronologie des successeurs d’Hérode, ainsi que par le calcul des éclipses. Question liée à celle de l’identification, si difficile, de la fête que Jean 5.1 mentionne sans la nommer. Selon lui, Paul écrirait avant le concile apostolique ; il voudrait dire que « pendant » les quatorze ans écoulés entre sa première venue à Jérusalem et le moment où il écrit, il y est retourné une fois, une seule, à savoir dans la circonstance rapportée par Actes 11.30. Et la plus inacceptable des hypothèses est bien celle d’après laquelle toute cette affaire de recensement aurait été imaginée ou truquée dans l’Évangile, à seule fin de faire naître le Christ à Bethléhem, selon les prophéties. Et c’est en 62 au plus tard que celui-ci mourut, puisque Albinus, qui lui succéda, était déjà en Palestine en automne de cette année. Le terminus ad quem que nous venons d’établir (1er août 52) demeurant acquis, il se pourrait que Claude eût reçu pour la 26e fois le titre  d’imperator avant d’entrer dans la 12e année de son tribunat. Les Épîtres universelles ou Épîtres catholiques viennent immédiatement après les Épîtres de Paul. La liste des textes retenus par l'Église pour former le Nouveau Testament a été fixée en 363 lors du Concile de Laodicée ; cependant, elle ne comprenait pas encore le texte de l'Apocalypse. Bibles en langues étrangères Nouveau Testament et psaumes Romani-Kalderash « E Nevi... Auteur : Collectif. Révoquer son testament. On a ainsi Jean 6.4, Pâque, et Jean 5.1, Pentecôte ; ou (en lisant « la fête ») Jean 6.4, Pâque annoncée comme prochaine, et Jean 5.1, Pâque célébrée à Jérusalem. Nous ignorons du reste la nature exacte des pouvoirs que possédait ledit ethnarque, comme aussi la nature exacte des circonstances qui ont rendu possible l’organisation du guet-apens auquel Paul n’échappa qu’à si grand’peine. Luc lui attribuerait par anticipation le titre de gouverneur, qui ne devait lui appartenir que plus tard, après la mort d’Hérode, non pas d’ailleurs à la date indiquée par Josèphe, mais de 4 à 3 avant Jésus-Christ. Dans l’interprétation ordinaire, selon laquelle le cens mentionné par Luc se place pendant le gouvernement de Quirinius, il faut expliquer pourquoi ce cens est qualifié de « premier ». De toute façon, c’est en 48 que nous placerons la conférence de Jérusalem, ainsi que le conflit d’Antioche, qui apparemment l’a suivie de près. Le nom de fils de David, qui lui est associé et qui revient en dix occurrences[8], présente Jésus comme le nouveau Salomon : en effet, Jésus s'exprime comme la Sagesse incarnée. Actes 5.37). La Pâque indiquée comme proche de la multiplication des pains est la seule de ces fêtes que Jésus passe loin de Jérusalem. ». Elles ne peuvent appartenir à la même année, à moins qu’on ne prête à la narration évangélique le plus invraisemblable bouleversement de l’ordre des faits. Josèphe raconte la tentative de cet aventurier (Antiquités judaïques, XX, 8.6 ; Guerre des Juifs, II, 13.5) ;  il la place après l’avènement de Néron, donc pas avant octobre 54. Si l’activité du Précurseur a débuté vers le milieu ou la fin de 26, l’intervalle à laisser entre ce début et le baptême de notre Seigneur, puis le temps nécessaire pour ce qui est raconté dans Jean 1.19-2.12, nous amènent sans difficulté à la Pâque de l’an 27. Et encore, parmi les très nombreuses publications postérieures qui intéressent la chronologie du Nouveau Testament, s’est-on borné à faire un choix, soit pour compléter l’indication des références utilisées dans le présent article, soit pour signaler des travaux d’une importance particulière. Mais quel est ce phénomène, et se prête-t-il à une détermination de temps ? Après la phrase relative à la conversion et à ses suites immédiates (Galates 1.15 et suivants), viennent trois « ensuite » qui s’enchaînent : « ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem » (Galates 1.18) ; « ensuite, je me rendis dans les régions de la Syrie et de la Cilicie » (Galates 1.21) ; « ensuite, au bout de quatorze ans, de nouveau je montai à Jérusalem » (Galates 2.1). Il ne serait guère utile à son dessein de noter qu’on l’a vu une fois à Jérusalem dans l’intervalle, à un moment où Pierre n’y était probablement pas (cf. Il raconte la vie du Christ, même s'il ne l'a pas connu personnellement. Admettons qu’elle ait eu de quinze à dix-huit ans en 28 ou en 29. Tout ce qu’on peut conclure, au point de vue chronologique, du bref passage où Paul évoque cette périlleuse aventure des premiers temps de son apostolat, c’est qu’elle date d’avant la mort d’Arétas, qui survint en 40. Mais il n’y a d’autre preuve de cette prétendue cession que l’absence de l’effigie de Caligula et de celle de Claude dans la série des monnaies de Damas. Ce résultat reçoit une confirmation qui n’est pas à négliger. Nous l’avons vu, l’Ancien Testamentcorrespond à la Bible des Juifs ; c’est un texte commun aux Juifs et aux chrétiens. Il sait que le propriétaire de l’humble monture dont il a besoin la lui prêtera volontiers (Matthieu 21.3), que le citadin chez qui il envoie ses disciples préparer le repas de la fête ne lui refusera pas l’hospitalité (Matthieu 26.18). Il n’y a pas de témérité à supposer que Luc réunit en une seule phase itinérante des souvenirs qui se rapportent à divers voyages. L'œuvre a été composée vers la fin du Ier siècle[24] par un auteur nommé Jean, censé résider à Patmos au moment de l’écriture du texte, et que la tradition a identifié parfois à l'apôtre Jean fils de Zébédée ou à Jean le Presbytre. L’Ancien Testament déclare que l’homme est séparé de Dieu à cause de son péché (Genèse 3), le Nouveau Testament ajoute que leur relation peut être restaurée (Romains 3-6). L’armée d’Hérode ayant été complètement battue, cette défaite fut regardée dans le peuple comme un châtiment du meurtre de Jean-Baptiste (Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, XVIII, 5.1 et suivant). Origène pensait déjà à une comète. Tout ce que nous pouvons dire, et allons encore montrer, c’est que l’hésitation est permise en faveur d’une date qui faciliterait la coordination des diverses données du problème. Pour en savoir plus. Ce renseignement permet de dater la lettre avec une précision suffisante. Le grand fait auquel le Nouveau Testament rend témoignage est la manifestation d’une pensée éternelle ; mais il s’est produit à un moment providentiellement choisi et historiquement assignable (« quand le temps fut accompli, Dieu envoya son fils », Galates 4.4) ; il prend date avec une exactitude suffisante, quelque difficulté que l’on ait, dans le détail, à coordonner les indications chronologiques qui se rapportent soit à la carrière terrestre de Jésus-Christ, soit à l’activité des apôtres, continuateurs attitrés de son œuvre. L’Ancien Testament annonce la venue du Messie, les Évangiles racontent sa vie et les Épîtres interprètent sa vie et nous montrent comment répondre à tout ce qu’il a fait. Ces considérations nous invitent à placer l’accusation juive à un moment peu éloigné de l’entrée en charge du proconsul, en juin par exemple ou au commencement de juillet 51, et l’embarquement de Paul pour la Syrie en automne, avant la mauvaise saison qu’évitaient autant que possible ceux qui se proposaient de naviguer. D’autres combinaisons ont été proposées. Il est question plus loin de la hâte de Paul, qui voulait être à Jérusalem avant la Pentecôte. Ce n’est pas pour rien que l’ingrate cité est apostrophée en ces termes : « Combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants…  » (Matthieu 23.37; Luc 13.34). En outre, dans la dernière partie de leur récit, Matthieu, Marc et Luc nous laissent voir qu’il y a eu plus d’un séjour de Jésus à Jérusalem. Là, les circonstances sont tout autres : Barnabas et Paul ne vont à Jérusalem que pour porter un secours de la part de l’Église d’Antioche, et ce secours est remis aux anciens ; les apôtres ne sont même pas nommés. Les gouverneurs de provinces sénatoriales, qui portaient tous le titre de proconsul, étaient nommés pour une année. Pour y former tant de relations, et d’un tel caractère, il faut que Jésus ait déjà séjourné en Judée. L’Apocalypse ou Apocalypse de Jean ou encore livre de la Révélation, également appelé Révélation de Jésus-Christ, est le dernier livre du Nouveau Testament canonique[23]. Mais son langage n’est pas de nature à ce qu’on en puisse tirer des conclusions précises au sujet de l’époque de la mort des apôtres. Mais quelle que soit l’origine du renseignement, il prend une valeur singulière par son accord avec la conclusion à laquelle on est amené par une tout autre voie. la vie de Jésus, racontée selon différentes perspectives par quatre rédacteurs ; l'histoire des débuts de l'Église primitive et en particulier la vie des apôtres Pierre et Paul ; les Épîtres de Paul aux premières communautés chrétiennes (Épîtres « ecclésiastiques »), puis à des responsables (Épîtres « pastorales »), où il prodigue enseignement, conseils et éclaircissements sur la nouvelle foi ; l’Épître aux Hébreux, d'un auteur inconnu, qui explique l'. Toutefois ce renseignement, même compris de la sorte, nous invite à écarter les combinaisons qui feraient Jésus trop proche de la quarantaine lorsqu’il commença son enseignement et ses miracles. Il habite à Bruxelles. Une inscription latine atteste que la population de la ville d’Apamée sur l’Oronte fut recensée par ordre de Quirinius. L’écart est de peu d’importance. 1. collection des livres sacrés comprenant la Bonne Nouvelle ou Parole du Christ, les Actes des Apôtres, les épîtres de Paul et d'autres Saints, la Révélation ; cette collection fut composée peut après la crucifixion du Christ et constitue la deuxième moitié de la Bible. En outre, le silence de l’épître aux Galates sur la grande réunion racontée Actes 15 ne s’expliquerait que dans le cas où cette épître daterait d’avant cette réunion. Ce que dit Josèphe du rôle de Pallas dans le procès de Félix ne saurait donc nous obliger à reporter plus tôt les événements de cette partie de la vie de Paul. Cette difficulté tomberait si l’on pouvait traduire, comme certains le font : « Ce recensement eut lieu avant que Quirinius gouvernât la Syrie », ou encore : « fut antérieur à celui qui eut lieu Quirinius étant gouverneur…  » Ces essais de solution exégétique, et tels autres que nous passons sous silence, ne sortent pas du domaine de la conjecture, quoiqu’on puisse les appuyer de certains exemples grammaticaux. De toute façon, la phrase discutée se justifierait s’il était établi que Quirinius a été à deux reprises légat de Syrie, et la première fois à une époque qui pût convenir pour le dénombrement rendu célèbre par le texte de Luc. Comme les fonctions de Félix ont débuté en 52, et qu’on doit bien leur attribuer une longueur totale d’au moins six ans, le flottement se limite entre 58 et 60. Deutéronome 45/46 à 48, on a le temps voulu pour le voyage missionnaire raconté aux chapitres 13 et 14 des Actes, et pour le séjour de quelque durée que Paul et Barnabas firent à Antioche (14.28) avant de se rendre à la conférence de Jérusalem. Les deux livres sont dédiés à « Théophile » (« ami de Dieu »), personnage réel ou fictif, figure de tous les « amis de Dieu ». Cette dernière opinion est soutenue par M. O. Gerhardt ; l’astronome K. Schoch, de Berlin, l’avait adoptée ; mais, ayant refait ses calculs, il s’est rallié à l’autre thèse, qui est celle du savant anglais Fotheringham.