502 0 obj <> endobj xref 502 42 0000000016 00000 n On devient donc vexant, méchant, blessant, grossier. Quant aux autres, qu’on les laisse dire ce qu’elles veulent car c’est un droit des gens que d’extravaguer, et que l’on songe aux paroles de Voltaire: “La paix vaut encore mieux que la vérité”. 0000059843 00000 n BRAVO !! Nous n’avons besoin que de poser un seul cas en contradiction avec la proposition pour que celle ci soit renversée. Si on le connaît personnellement, on peut exhiber son point faible. 0000308200 00000 n Cependant, il y aura pour lui d’autant plus d’autorités valables que ses connaissances et ses aptitudes sont limitées. 0000060814 00000 n Les connaitre permet donc une meilleure analyse de leurs discours. mal de les examiner. Si l’adversaire a une parade qui nous met dans l’embarras, nous pourrons souvent nous tirer d’affaire grâce à une distinction subtile à laquelle nous n’avions pas pensé auparavant si tant est que l’objet du débat admette une double interprétation ou deux cas distincts. 0000081643 00000 n Ce sont les autorités auxquelles l’adversaire ne comprend pas un traître mot qui font généralement le plus d’effet. Si on ne sait pas quoi opposer aux raisons exposées par l’adversaire, il faut, avec une subtile ironie, se déclarer incompétent. Les champs obligatoires sont indiqués avec *. On peut aussi en cas de nécessité, non seulement déformer mais carrément falsifier ce que disent les autorités, ou même inventer purement et simplement; en général, l’adversaire n’a pas le livre sous la main et ne sait pas non plus s’en servir. Il faut faire approuver les prémisses dans le désordre de façon à cacher son jeu et éviter que l’adversaire tente toutes sortes de manœuvres pour contrer notre thèse. Il faut le proclamer triomphalement. ex: L’inspecteur de police, durant son interrogatoire, va poser toutes sortes de questions sans rapport apparent entre elles afin, plus tard, de pouvoir en tirer des conclusions qui vont dans le sens de son enquête sans que le prévenu ne l’ait vu venir. Ce livre, c’est L’Art d’avoir toujours raison écrit en 18301831 (mais publié seulement quatre ans après sa mort, en 1864) par le philosophe allemand Arthur Schopenhauer. Car ce qu’ils détestent chez celui qui pense autrement, ce n’est pas tant l’opinion différente qu’il prône que l’outrecuidance qu’il y a à vouloir juger par soi-même — ce qu’ils ne font bien sûr jamais eux-mêmes, et dont ils ont conscience dans leur for intérieur. Un tour pendable consiste, quand il a répondu à plusieurs questions sans que ces réponses soient allées dans le sens de la conclusion vers laquelle nous tendons, à déclarer qu’ainsi la déduction à laquelle on voulait aboutir est prouvée, bien qu’elle n’en résulte aucunement. Deezer: free music streaming. L’ART D’AVOIR TOUJOURS RAISON La dialectique1 éristique est l’art de disputer, et ce de telle sorte que l’on ait toujours raison, donc per fas et nefas (c’est-à-dire par tous les moyens possibles)2. À leurs yeux, c’est donc lui qui est battu, surtout si l’objection fait apparaître son affirmation sous un jour ridicule. Dans ses lignes il nous présente les stratagèmes de dialectiques et de sophismes utilisés lors de débats entre des individus ayant des points de vues divergents. Mais pour le profane, il y a beaucoup d’autorités dignes de respect. Au tribunal, on ne se bat en fait que par autorités interposées, à savoir, l’autorité bien établie des lois: la tâche du pouvoir judiciaire est de découvrir la loi, c’est-à-dire l’autorité applicable dans le cas en question. Listen to Arthur Schopenhauer : l'art d'avoir toujours raison (Texte intégral) by Didier Bourdon on Deezer. Si le savoir manque à l’un, il ne comprend pas tout et n’est pas au niveau. Désigner les protestants comme “l’Église Unie” alors que les catholiques les considèrent comme des “hérétiques”. Ce serait une grave erreur de penser qu’il suffit de ne pas être soi-même désobligeant. 0000025330 00000 n La seule parade sûre est donc celle qu’Aristote a indiqué dans le dernier chapitre des Topiques : ne pas débattre avec le premier venu, mais uniquement avec les gens que l’on connaît et dont on sait qu’ils sont suffisamment raisonnables pour ne pas débiter des absurdités et se couvrir de ridicule. Il faut pour cela être d’une extrême impudence, mais il y a des gens qui pratiquent ceci très adroitement de façon instinctive. Vous êtes fin près pour aller au BISTROT, à l’heure de l’apéro, avec tout ça…, Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Et dans le but de s’appuyer sur des arguments fondés et non sur des sentences sans appel; et pour écouter les raisons de l’autre et s’y rendre; des gens dont on sait enfin qu’ils font grand cas de la vérité, qu’ils aiment entendre de bonnes raisons, même de la bouche de leur adversaire, et qu’ils ont suffisamment le sens de l’équité pour pouvoir supporter d’avoir tort quand la vérité est dans l’autre camp. 0000081727 00000 n Le présent ouvrage permet de donner à celui qui a tort tous les moyens d’obtenir une victoire sur son adversaire en évacuant le problème moral de la bonne ou mauvaise foi. 0000020475 00000 n D’où la colère du vaincu, sans qu’on lui ait fait tort, d’où son recours à ce dernier expédient, à ce dernier stratagème auquel il n’est pas possible d’échapper en restant soi-même poli. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Quand on se rend compte que l’adversaire fait exprès de rejeter les questions qui auraient besoin d’une réponse positive pour soutenir notre thèse, il faut l’interroger sur la thèse contraire, comme si c’était cela que l’on voulait le voir approuver; ou tout du moins, lui donner le choix entre les deux de telle sorte qu’il ne sache plus quelle est la thèse à laquelle on souhaite qu’il adhère. Dans les querelles, une telle diversion ne vaut rien parce qu’on laisse tomber les reproches reçus et que les témoins apprennent tout le mal possible des deux parties en présence. [Il n’y a qu’à penser à tous les dogmes jadis reconnus officiellement par des sociétés entières et qui par la suite se sont avérés complètement faux. Si un argument met inopinément l’adversaire en colère, il faut s’efforcer de pousser cet argument encore plus loin: non seulement parce qu’il est bon de le mettre en colère (voir le stratagème n°8), mais parce qu’on peut supposer que l’on a touché le point faible de son raisonnement et qu’on peut sans doute l’attaquer encore davantage sur ce point qu’on ne l’avait d’abord pensé. On peut l’utiliser dans la controverse faute de mieux. On le met en colère en étant ouvertement injuste envers lui, en le provoquant et, d’une façon générale, en faisant preuve d’impudence. 0000014590 00000 n On force la thèse de l’adversaire en en tirant de fausses conclusions et en déformant les concepts, pour en faire sortir des propositions qui ne s’y trouvent pas et qui ne reflètent pas du tout l’opinion de l’adversaire car elles sont au contraire absurdes ou dangereuses. S’il la rejette par méfiance, nous le confondons par l’absurde et triomphons; mais s’il l’accepte c’est que nous avons tenu des propos raisonnables et nous pouvons ajuster notre tir en conséquence. Ce stratagème est très apprécié car chacun est capable de l’appliquer, et il est donc souvent utilisé. Néanmoins, on peut, quand on se querelle avec des gens du commun, utiliser l’opinion universelle comme autorité. À la rigueur, il fera confiance aux gens spécialisés dans une science, un art ou un métier qu’il connaît peu ou pas du tout, et encore ne le fera t-il qu’avec méfiance. Il a donc le choix entre perdre la partie ou paraître lent d’esprit. Si l’on s’aperçoit que l’adversaire est supérieur et que l’on ne va pas gagner, il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers. Mais quand on passe aux attaques personnelles, on délaisse complètement l’objet et on dirige ses attaques sur la personne de l’adversaire. Si aucune preuve plus exacte ne lui vient à l’esprit, nous avons gagné. 0000301409 00000 n Quand on veut arriver à une conclusion, il ne faut pas la laisser prévoir mais obtenir discrètement qu’on en admette les prémisses en disséminant celle ci au cours de la conversation. Pour développer le sujet, l’univers de la publicité et plus particulièrement le publicitaire en lui-même, va être confronté et associé au livre L’art d’avoir toujours raison: Dialectique éristique d… Ce stratagème est surtout utilisable quand des savants se disputent devant des auditeurs ignorants. C'est la raison pour laquelle cette dialectique ne doit accepter comme finalité que l'art d'avoir toujours raison et non la vérité objective, à l'opposé de la dialectique scientifique ! Howard Zinn - Se Révolter Si Nécessaire, La "Non-Violence" - De Gandhi à la CIA // Non-violence et Liberté - Réflexions. Pour démontrer la nullité de l’objection, il faudrait que l’adversaire fasse une longue démonstration et remonte aux principes scientifiques ou à d’autres faits, et il lui sera difficile de se faire entendre. S’il exige que nous concédions une chose d’où découlerait directement le problème débattu, il faut refuser en prétendant qu’il s’agit là d’une pétition de principe; car lui et les témoins du débat auront tendance à considérer une proposition proche du problème comme identique à ce problème; nous le privons ainsi de son meilleur argument. Lart davoir toujours raison est une discipline autonome. Car s’il procède de la même. Être désobligeant, cela consiste à quitter l’objet de la querelle (puisqu’on a perdu la partie) pour passer à l’adversaire, et à l’attaquer d’une manière ou d’une autre dans ce qu’il est. Parce que, comme dit Hobbes, “Toute volupté de l’esprit, toute bonne humeur vient de ce qu’on a des gens en, comparaison desquels on puisse avoir une haute estime de soi-même.”, Rien n’égale pour l’homme le fait de satisfaire sa vanité, et aucune blessure n’est plus douloureuse que de la voir blessée. Dans ses lignes, il nous présente les stratagèmes de dialectiques et de sophismes utilisés lors de débats entre des individus ayant des points de vues divergents. %PDF-1.4 %âãÏÓ Ã€ l’inverse, nous devons nous garder de nous laisser entraîner par la contradiction à exagérer ou à élargir le champ de notre thèse. Il voulait insinuer que nous disions des “bêtises”. L’exemple agit sur leur pensée comme sur leurs actes. : C’est comme quand on met du gris à côté du noir : on dirait du blanc ; alors que si on le met à côté du blanc, on dirait du noir. Qu’est ce que l’économie de fonctionnalité ? L’économie de fonctionnalité consiste à vendre l’accès aux fonctions d’un bien, plutôt que le bien lui-même. Ce film est basé sur le livre : L’art d’avoir toujours raison, dans lequel Schopenhauer énumère 38 stratagèmes plus astucieux les uns que les autres pour vaincre l’adversaire en parole. 0000003200 00000 n La dialectique éristique selon Schopenhauer est l'art ou la science de la controverse. Choisir une désignation flatteuse pour désigner notre thèse, notre fonction, notre titre. Merci le 4e singe, […] d’empoigne où la logique et la réflexion semble être tombées aux oubliettes. 0000023295 00000 n L'art d’avoir toujours raison : La dialectique éristique : Traduit de l’allemand par Dominique MiermontLa dialectique éristique est l’art de disputer, et ce de telle sorte que l’on ait toujours raison, donc per fas et nefas (c’est-à-dire par tous les moyens possibles). Toute dispute entre des gens du commun montre à quel point ce stratagème est quasi instinctif. 0000082381 00000 n Mais quand certains adeptes de la nouvelle école leur prouvèrent qu’ils avaient raison, et qu’ils n’y comprenaient vraiment rien, cela les mit de très mauvaise humeur. Dans un court et surprenant ouvrage qui n'aura pas été publié de son vivant, Arthur Schopenhauer définit l'éristique 1 comme « l'art de se disputer, et ce de telle sorte que l'on ait toujours raison ». . 0000026014 00000 n 0000082670 00000 n L'art d'avoir toujours raison, Arthur Schopenhauer, Franco Volpi, Circe. L’art d’avoir toujours raison. Cependant, l’Art d’avoir Raison est un ouvrage sérieux, qui prend pied dans l’anthropologie de Schopenhauer : c’est en effet la nature: ex. Car en démontrant tranquillement à quelqu’un qu’il a tort et que par voie de conséquence il juge et pense de travers, ce qui est le cas dans toute victoire dialectique, on l’ulcère encore plus que par des paroles grossières et blessantes. Si nous avons posé une thèse paradoxale que nous avons du mal à démontrer, il faut présenter à l’adversaire n’importe quelle proposition exacte, mais d’une exactitude pas tout à fait évidente, afin qu’il l’accepte ou la rejette. Aujourd’hui ces techniques sont souvent utilisées et assez difficiles à déceler pour des néophytes. Et que celui qui enseigne une chose la connaît rarement à fond car, s’il l’étudiait à fond, il ne lui resterait généralement pas de temps pour l’enseigner. “Chacun préfère croire plutôt que juger” a dit Sénèque. Il faut aussi utiliser en matière d’autorités les préjugés les plus répandus. La dialectique éristique se distingue donc des procédés logiques et analytiques, lesquels ont pour but de convaincre par la démonstration objective. hÞb```b``ÝÏÀÆÀÀ|˜A˜„bl,©&00° 2,¾ µ‹É‡!žÓ˜á3ƒ¢û¥†µ âSýÎ`(Î8¶ ‰C!‰C¡‰í,&`. Vidéo illustrant la réflexion du philosophe avec des séquences cinéma et TV. L’extension : il s’agit d'interpréter le sens de ce qui est dit de la manière la plus large, la plus générale possible. Pour poser vos questions, c'est par ici ! Puisqu’il en est ainsi, que vaut l’opinion de cent millions d’hommes ? 0000060002 00000 n On a donc beau jeu si l’on a de son côté une autorité respectée par l’adversaire. Si votre proposition est vraie et difficilement attaquable, l’adversaire peut choisir de déformer vos propos en choisissant une autre interprétation, pour mieux l’attaquer. Ce stratagème fonctionne admirablement avec les timides et les lents d’esprits mais il peut générer la haine et la vengeance sournoise. Elle regroupe l'ensemble des théories, méthodes ou stratagèmes dont l'objectif est d'emporter la victoire sur ses opposants, indépendamment de toute recherche de la vérité. C’est justement ce qui se passe effectivement et très violemment dans toute controverse. Il fut publié sous différents titres tels Dialectique ou Dialectique éristique ou L'Art d'avoir toujours raison. Mais il est préférable de lui opposer un contre argument aussi spécieux et sophistique afin de lui régler son compte. Arthur Schopenhauer nous livre, comme une panoplie de ruses, 9 techniques qui reposent elles-mêmes sur 38 stratagèmes afin d'imposer immanquablement son point de vue lors de toute prise de parole . 0000019785 00000 n 0000012047 00000 n Poser beaucoup de questions à la fois et élargir le contexte pour cacher ce que l’on veut véritablement faire admettre. L’adversaire, sous peine qu’on croit qu’il cultive l’art du paradoxe, ne pourra faire autrement que de se rallier à notre manière de penser. Pourquoi ? 0000025400 00000 n Si on se rend compte que l’on va être battu, il faut faire une diversion, c’est à dire qu’on se met tout d’un coup à parler de tout autre chose comme si cela faisait partie du sujet débattu et était un argument contre l’adversaire. Car, comparée à l’arme des raisons, celle-ci est, par hypothèse, un Siegfried blindé, plongé dans les flots de l’incapacité de penser et juger. Si l’adversaire a raison et qu’il choisit une mauvaise preuve, il nous est facile de réfuter cette preuve, et nous prétendons alors que c’est là une réfutation de l’ensemble. Il faut donc insister sur le point où nous avons mis le doigt et ne pas laisser l’adversaire tranquille, même lorsque nous ne voyons pas encore en quoi consiste au juste la faiblesse que nous avons décelée. 0000113457 00000 n Si on parle sérieusement, le caractère universel d’une opinion n’est ni une preuve ni même un critère de probabilité de son exactitude. Ainsi on a rétorqué. On peut aussi utiliser ses réponses pour en tirer diverses conclusions, même opposées, en fonction de leur nature. À vrai dire, cette méthode fait partie du stratagème précédent et consiste, de façon très malicieuse, à mettre sa propre autorité en avant au lieu de fournir des raisons valables. Ultime stratagème Soyez personnel, insultant, malpoli Lorsque l’on se rend compte que l’adversaire nous est supérieur et nous ôte toute raison, il faut alors devenir personnel, insultant, malpoli. Toutefois, en tant que joute de deux esprits, la controverse est souvent bénéfique aux deux parties car elle leur permet de rectifier leurs propres idées et de se faire aussi de nouvelles opinions. Listen to L' art d'avoir toujours raison / Stratagème 3 by Didier Bourdon - Arthur Schopenhauer : l'art d'avoir toujours raison (Texte intégral). Exemple pris par Schopenhauer : “Je dis : “dans le domaine dramatique, les Anglais se classent au premier rang des nations.” L’adversaire tente un contre-exemple : “Il est de notoriété publique qu’ils ne valent pas grand … Déconcerter, stupéfier l’adversaire par un flot insensé de paroles. L'Art d'avoir toujours raison (en allemand Die Kunst, Recht zu behalten) est une œuvre du philosophe allemand Arthur Schopenhauer qui traite de l'art de la controverse ou « dialectique éristique ». En le contredisant, nous pouvons donc le pousser à tirer une affirmation, éventuellement exacte dans les limites requises, au delà de la vérité; mais une fois que nous avons réfuté cette exagération, il semble également que nous ayons réfuté la thèse originelle. Une technique brillante consiste à retourner son propre argument contre l’adversaire, quand l’argument qu’il veut utiliser à ses fins peut être encore meilleur si on le retourne contre lui. Pour faire en sorte qu’il accepte notre thèse, nous devons lui en présenter le contraire et lui laisser le choix, ayant pris soin de mettre en évidence l’aspect péjoratif de cette antithèse. Seulement il faut que les deux adversaires soient à peu près du même niveau en savoir et en intelligence. Nous pouvons rapidement éliminer ou du moins rendre suspecte une affirmation de l’adversaire opposée à la nôtre en la rangeant dans une catégorie exécrable, pour peu qu’elle s’y rattache par similitude ou même très vaguement. Ainsi s’est accru de jour en jour le nombre de ces adeptes paresseux et crédules [et séduits]; car une fois que l’opinion eut pour elle un bon nombre de voix, les suivants ont pensé qu’elle n’avait pu les obtenir que grâce à la justesse de ses fondements. Autant que, par exemple, un fait historique attesté par cent historiens quand on prouve ensuite qu’ils ont tous copié les uns sur les autres et qu’il apparaît ainsi que tout repose sur les dires d’une seule personne. Mettre l’adversaire en colère, car dans sa fureur il est hors d’état de porter un jugement correct et de percevoir son intérêt. 0000001901 00000 n Depuis quelques décennies, certaines études scientifiques démontrent mathématiquement l'impossibilité de pouvoir prospérer sur le long terme avec notre système... Salut à tout nos lecteurs :), Voici un petit post qui reprend divers blogs et sites d’information qui sont... Voici une petite conférence théâtralisée tournant autour de la démocratie. Le consommateur n’achète... Avant de commencer la lecture de cet article, nous vous invitons à regarder la carte des propriétaires des médias... La tradition indienne de l'ayurvéda indique que les feuilles du Moringa guérissent plus de 300 maladies. cela ne peut être décidé que grâce à la controverse. 0000059932 00000 n 0000003941 00000 n Les ignorants ont un respect particulier pour les figures de rhétorique grecques et latines. Avoir raison avec schopenhauer - comprendre ses 38 stratagèmes et contre-attaquer aux éditions J'ai lu. Il en résulte que, sur cent personnes, il s’en trouve à peine une qui soit digne qu’on discute avec. www Dans ce dernier cas, il ne s’agit que d’une preuve relative qui n’a rien à voir avec la vérité objective. Merci et bravo le 4ème singe ! Du reste, dans toute controverse ou argumentation, il faut que l’on s’entende sur quelque chose, un principe àpartir duquel on va juger le problème posé: on ne saurait discuter avec quelqu’un qui conteste ces principes. b) ad hominem ou ex concessis > soit qu’elle contredit d’autres affirmations ou concessions de l’adversaire, c’est à dire la vérité subjective relative. Ils ignorent que la raison pour laquelle on fait profession d’une chose n’est pas l’amour de cette chose mais de ce qu’elle rapporte. ex: Un curé français qui, pour ne pas être obligé de paver la rue devant sa maison, comme les autres citoyens, citait une formule biblique. Quand l’adversaire fait une affirmation, nous devons chercher à savoir si elle n’est pas d’une certaine façon, et ne serait ce qu’en apparence, en contradiction avec quelque chose qu’il a dit ou admis auparavant, ou avec les principes d’une école ou d’une secte dont il a fait l’éloge, ou avec les actes des adeptes de cette secte, qu’il soient sincères ou non, ou avec ses propres faits et gestes. Save my name, email, and website in this browser for the next time I comment. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction ou téléchargez la version eBook. En revanche, exposer rapidement son argumentation à partir de concessions obtenues, car ceux qui sont lents à comprendre ne peuvent suivre exactement la démonstration et n’en peuvent voir les défauts et les lacunes éventuelles. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction ou téléchargez la version eBook. En revanche, les gens du commun ont un profond respect pour les spécialistes en tout genre. Nous avons la solution : le livre L’art d’avoir toujours raison (sans peine) de Nicolas Tenaillon, aux éditions Gallimard, qui rassemble cinquante stratagèmes pour vous permettre de briller en rhétorique. Car ce qui importe, ce n’est pas la vérité mais la victoire. Il consiste à avancer une objection non valable mais dont le seul spécialiste reconnaît le manque de validité. L’Art d’avoir raison est un guide de combat rhétorique, qui ne recule devant rien : ni la mauvaise foi, ni les vices de la raison. L’art d’avoir toujours raison est un petit ouvrage décapant du philosophe allemand Arthur Schopenhauer (L’art d’avoir toujours raison est disponible aux Éditions des mille et une nuits pour 2 euros 50 – c’est à cette édition que nous renvoyons concernant les passages cités dans l’article qui … Mais tout cela peut se passer réellement ou seulement en apparence. Souvent aussi, l’adversaire lui même essaiera directement de faire reculer les limites que nous avions fixées: il faut immédiatement y mettre un terme et le ramener aux limites de notre affirmation.