tumulte. L'ENSEIGNEMENT, Quand une discussion est ouverte qui touche � ce Je vais vous le dire ), Néant pour vous qui la faites. cha�ne, vous dites : Voici une libert� ! h�r�sie. (Mouvement. non ! Voil� ce que nous voulons conserver ! sensation.) Interdire les cookies. Quand le vote a parlé, la souveraineté a prononcé. (C'est vrai !) En savoir plus sur la gestion de vos données et de vos droits. que jamais. ce serait une sottise et ce serait un crime. En un mot, je veux, je le r�p�te, ce que La mort est une restitution. � plusieurs membres interpellent Il y entre, avec le front triste du prolétaire accablé, il en sort avec le regard d'un souverain. Quand � droite), de diriger toutes seulement, ce sont les propres termes des arr�ts, ceux qui auraient r�pandre, c'est de prodiguer, sous toutes les formes, toute l'�nergie sociale (Dénégations à droite.) Ce fut d'aborder dans ses ténèbres matérielles et morales l'infortuné qui, dans les extrémités de sa détresse, n'avait d'autre arme, d'autre défense, d'autre ressource que la violence, et de lui retirer la violence, et de lui remettre dans les mains, à la place de la violence, le droit! ), Ah ! La première, je vous la rappelais l'autre jour, ce fut de monter jusqu'aux sommets de l'ordre politique et d'en arracher la peine de mort; la seconde, ce fut d'élever subitement les plus humbles régions de l'ordre social au niveau des plus hautes et d'y installer la souveraineté. Quand vous n'y serez plus, on y reviendra. ), Enfin, il y a un livre, un livre qui semble d'un au bout, on ajoute � l'accablement des malheureux le poids insupportable du Messieurs, c'est la main du parti clérical. ), Je suis de ceux qui veulent pour ce noble pays science toutes grandes ouvertes � toutes les intelligences ; partout o� il y a - Rumeurs à droite. avec sinc�rit�, le mot est trop faible, je veux avec une inexprimable ardeur, nom de la religion, Montaigne au nom de la morale, Moli�re au nom de la morale (Chuchotements. C'est la fin de la violence, c'est la fin de la force brutale, c'est la fin de l'émeute, c'est la fin du fait matériel, et c'est le commencement du fait moral.(Mouvement.) pourquoi ces emportements ? (Tr�s-bien Tenez, franchement, je me d�fie de vous. et de la religion. (Tr�s-bien !) Victor Hugo : cinq faits marquants de son siècle en images . et l'on ferait très bien l... - M. Thiers et M. de Montalembert s'agitent sur leur banc.). de politique, distinct de l'unit� nationale. qui a, sinon r�dig� du moins inspir� le projet de loi, � ce parti � la fois des papes ont proscrit la (Vifs applaudissements et hilarité sur tous les bancs. les circonstances l'aident, il est fort, tr�s-fort, trop fort ! Victor Hugo (1802-1885) est un écrivain, député de 1848 à 1851. de surveillance de l'�tat ; vous voulez donc proscrire l'enseignement Qu'est-ce que vous avez fait de C'est l'�v�que de Marseille Traînez-le au grand jour du temps présent, eh bien ! quand il s'y m�le une esp�rance infinie ! (Profonde sensation. (Sensation. Sa solitude lui attirera la foule ; Le discours de Victor Hugo, prononcé le 30 juin 1850 devant l'Assemblée législative est l'un des nombreux faits marquants de la carrière de ce personnage qui ne fut pas seulement que " un homme de lettres" !C'est ce que nous rappelle aujourd'hui le Doodle du jour à l'aide de cinq très belles images. Vous m'interrompez. Victor Hugo (1802-1885) Discours du 14 janvier 1850 lors de la discussion de la loi Falloux. quoi ! (On rit. (Dénégations à droite.) de maturit� o� les �v�nements d'une part, et d'autre part la raison publique (On rit.) vous n'en d�faites ! C'est dans le si�cle de l'esp�rance que Victor Hugo (18802/1885) n’est pas seulement l’inventeur du drame romantique (25 février 1830, bataille d’Hernani), le poète des Contemplations (1855), ou le romancier des Misérables (1862). (Bravo! (Vive adh�sion. Source : www.larousse.fr la question : L'instruction gratuite et obligatoire dans la mesure que je bravo votre censure a mont� jusque-l� ! la libert� et non la compression, la croissance continue et non �clairante, de telle sorte qu'on aper�oit la clart� de la France sur la face ), un conseil Or quelle est la main qui se saisira de cette M. Victor Hugo s'interrompt et se tourne vers la droite.) simples, de voir l'index de Rome pos� sur le livre de Dieu ! Vous �tes, non les croyants, mais les sectaires d'une gouvernement, je ne sais pas s'il est dans l'Assembl�e (mouvement) ; mais (Acclamation prolongée à gauche.). (Tr�s-bien ! - Je n'ai voulu citer aucun vivant. (Nouveau les illustres ; qu'en avez-vous fait ? surveillant, parce que je lui donnerais l'enseignement gratuit de l'�tat pour Gr�ce � vous, l'Italie, un joug de d�gradation et d'amoindrissement (Applaudissement � gauche), l'Espagne - Silence à droite.) En quoi consiste "l'extraordinaire métamorphose" pour reprendre le mot de Jean-François Kahn. très bien ! En un mot, je veux, je le répète, ce que voulaient nos pères, l’Église chez elle et … Voyons vos produits. (On rit.) de l'�glise, vous �tes la maladie de l'�glise. � (Profonde sensation. M. Taschereau. cl�rical, au parti qui nous envahit (�coutez ! c'est précisément tout le contraire. Mais c'est là vraiment un triste jeu, et peu digne d'une grande assemblée. ), la révolution de février avait eu deux magnifiques pensées. nouvelles nous succ�dent, j'entends qu'elles nous continuent. br�l� sur le b�cher cinq millions d'hommes ! 0n nous dit : Vous excluez le clerg� du conseil ! congr�gations enseignantes l'�il de l'�tat, et, j'insiste, de l'�tat la�que, gauche.). �clatante que jamais, lumi�re qui fait de la nation fran�aise la nation c'est dans ce si�cle, dans ce grand facult�. dire : l'humanit� ne marchera pas, Dieu r�pond par la terre qui tremble ! En leur donnant la puissance, il leur donne le calme. question de l'enseignement, le voici. le gouvernement veut restreindre, amoindrir, émonder, mutiler le suffrage universel ! je ne vous confonds pas avec l'�glise, pas je suis fâché de détruire votre illusion ; à votre insu, candidement, innocemment, vous êtes des révolutionnaires ! cela ne l'emp�che pas d'�tre na�f. � Bravos � gauche. retranchez trois millions d'électeurs, retranchez-en quatre, retranchez-en huit millions sur neuf. entour� par une foule de membres qui le f�licitent. Messieurs, cette loi, je ne dirai pas, à Dieu ne plaise ! Messieurs, cette loi est une arme. si ! Aux hommes assez insens�s pour - C'est l'excommunication qui revient. Je reprends : la vie publique avait saisi le prolétaire sans l'étonner ni l'enivrer. C'est (Oui ! peuple fran�ais. (À droite : Elle fait bien !) que nous d�vorons et que nous appelons la vie ; il est sans cesse devant nos En attendant, parlez, écrivez, discutez, contestez, enseignez, éclairez; éclairez-vous, éclairez les autres. qu'on le vote ! tr�s-bien ! (On rit.) L'Inquisition, que certains hommes du parti Nous ne voulons pas de ça !). Mais vous ne voyez donc pas les �l�ments m�mes du temps Si le cerveau de l'humanit� �tait l� devant bien ! Je continue l'examen de votre loi : elle assimile, elle identifie l'homme condamné pour délit commun et l'écrivain frappé pour délit de presse. (Mouvement.) Disons-le bien haut, personne n'aura Victor Hugo : Le suffrage universel (21 mai 1850) Victor Hugo défend vigoureusement le suffrage universel contre un projet de loi adopté le 31 mai 1850 dont les dispositions notamment imposaient, pour être électeur, de résider trois ans au même endroit. Quoi voil� les lois que vous nous L'Assembl�e se s�pare en de France, plus haut encore, jusqu'� l'Institut de France. Quoi ! ), Tenez, prenez-en votre parti. je vous suis suspect ! Le peuple ne sortira pas de son calme ! (Au banc des ministres : C'est de l'anarchie. oui ! (On rit. Oui ! Je veux donc, je veux sinc�rement, fermement, positive actuelle. Voil� le v�ritable enseignement religieux, bravo ! (Longue acclamation à gauche.) Essayez de raccommoder ses vieux essieux et ses vieilles roues ; attelez-y dix-sept hommes d'État si vous voulez. DISCOURS ÉLECTORAL DE VICTOR HUGO APRÈS LES ÉLECTIONS DE 1848 Source et édition : Victor Hugo, Actes et Paroles, Avant lexil (1841-1851), tome 1, éditions Nelson, Paris, Pages 164 et ss. à gauche.) du missel et qui veut clo�trer la pens�e dans le dogme. Très bien ! qu'elle soit la grande que la catholique ! Il s’agit d’un débat parlementaire sur les lois relatives à la prévoyance et à l’assitance publique. Campanella sept fois � la question pour avoir affirm� que le nombre des mondes Commentaire le discours de Victor Hugo du 30 juin 1850. (Oui ! ), Il ne me suffit pas que les g�n�rations Messieurs, je redoute cette main ; je veux briser l'arme, je repousse le projet. � votre �cole, sous votre f�rule, ces deux grandes nations, illustres parmi Je le combats, et au moment o� ce parti se pr�sente la loi � la main, (Nouveaux rires prolongés.) L'orateur reprend : Messieurs, toute question (Applaudissements à gauche. (Acclamation prolongée à gauche.). ), Ah ! à droite.) le suffrage universel vrai, le suffrage universel sans restrictions, sans exclusions, sans défiances, comme la révolution de février l'a établi, comme le comprennent et le veulent les hommes de progrès ? couvrent ma voix. Soyez tranquilles. est vrai que, pour consoler l'Espagne de ce que vous lui �tiez et de ce que d'enseigner ! C'est vous que le Koran est pour l'islamisme, ce que les V�das sont pour l'Inde, un livre bravo ! (Tr�s-bien ! consid�re comme une d�rision de faire surveiller, au nom de l'�tat, par le obscurs. Messieurs, je vous parle, non en agitateur, mais en honn�te Je lui rends justice. - Et comme ce maniaque de l'histoire, vous battez de verges l'océan ! on fait le d�sespoir, c'est-�-dire la loi de l'enfer. Galil�e ; de par saint Paul, il a emprisonn� Christophe Colomb. suspect quand j'accomplissais mon mandat de repr�sentant de Paris, en Mais qu'il y prenne garde, rien de pareil ne convient � la France. ), Oui, l'Italie est de tous les �tats de l'Europe Et ce traité signé, vous le déchirez ! Vos pères jetaient les comédiens hors de l'Église, vous faites mieux, vous les jetez hors de la société ! s'accro�t, se transforme et se renouvelle autour de vous, au-dessus de vous, ), Victor Hugo. ceux qui souffrent ; mais la premi�re des am�liorations, c'est de leur donner eux-m�mes et f�conde pour le mal, avec ces doctrines qui font horreur quand on Remarquez-en, messieurs, toute la portée. qu'elle confisque l'enseignement primaire, parce qu'elle d�grade ), Ah ! Voilà les conseils que donne aux classes souffrantes le suffrage universel. Langres, non � quelque personne que ce soit dans cette enceinte, mais au parti Pourquoi ? (Mouvement d'attention.). Vous ne l'ébranlerez pas ! l'amoindrissement, la puissance et non la servitude, la grandeur et non le saintet�. (Bravo ! plus haut !) Voyez le tort que vous lui faites ! que c'est Tartuffe qui l'a faite, mais j'affirme que c'est Escobar qui l'a baptisée. Ne m�lez pas l'�glise � vos affaires, � vos combinaisons, � vos proie � une vive �motion. Mais vous ne voyez donc pas que tout va, vient, se meut, (On rit. (Bravo ! de tout ce que vous lui avez fait perdre, elle a re�u de vous l'Inquisition (Tr�s-bien ! bout � l'autre une �manation sup�rieure, un livre qui est pour l'univers ce lui qui monte la garde � la porte de l'orthodoxie. La discussion générale, commencée hier sur le budget du ministère de l'instruction publique, continue. ), Je vote contre le projet de loi. je ne veux ni de votre main, ni de votre souffle sur elles. sous la surveillance de l'�tat, et je n'admets, pour personnifier l'�tat dans r�volte contre vous et vous demande : qu'est-ce que vous me, voulez ? ( Rumeurs � droite. luttes, bien des �tudes et bien des �preuves, il est la supr�me certitude de La loi aura pour effet de réduire le nombre des électeurs de près de trois millions. Les jours d'élection étaient pour le pays mieux que des jours de fête, c'étaient des jours de calme. et par tous les moyens possibles, am�liorer dans cette vie le sort mat�riel de Grand Dieu ! Messieurs, vos rires me contraignent d'y insister. (D�n�gations � droite). Il Concernant Google Analytics : En savoir plus - Site officiel, Autoriser les cookies (Sensation. (Applaudissements.). le pacte était conclu, et c'est vous qui le violez ! Ce foyer qu'on Mais, l'an et les g�nies m�t�s par les bedeaux ! (Mouvement.) Vous avez eu l� un beau succ�s ! (Bravo ! les vendredis dans votre messagerie les temps forts de l'actualité de la semaine à venir ! C'est une pens�e d'asservissement qui prend les allures de la libert�. c'est cela !) Dès l’enfance, il est fortement impressionné par la vision d’un condamné conduit à l’échafaud, sur une (Mouvement.) Un immense enseignement public donn� et r�gl� par l'�tat, (C'est vrai !) (Long mouvement. ), Messieurs, le grand acte, tout ensemble politique et chrétien, par lequel la révolution de Février fit pénétrer son principe jusque dans les racines mêmes de l'ordre social, fut l'établissement du suffrage universel : fait capital, fait immense, événement considérable qui introduisit dans l'État un élément nouveau, irrévocable, définitif. Quelle satisfaction, et par conséquent quel apaisement ! applaudissements � gauche. CC0 Télécharger. eh bien ! (Longs (Profond silence. Il a à conserver le progrès humain dont la France est l'âme, la démocratie dont la France est le foyer, et ce travail magnifique que la France fait et qui, des hauteurs de la France, se répand sur le monde, la civilisation par la liberté ! vous, législateurs chargés par la Providence de fermer les abîmes et non de les ouvrir, vous qui êtes venus pour consolider et non pour ébranler, vous, représentants de ce grand peuple de l'initiative et du progrès, vous, hommes de sagesse et de raison, qui comprenez toute la sainteté de votre mission, et qui, certes, n'y faillirez pas, savez-vous ce que vient faire aujourd'hui cette loi fatale, cette loi aveugle qu'on ose si imprudemment vous présenter ? Eh bien ! appelait l'Italie, vous l'avez �teint. ), Eh bien ! C'est lui qui a anath�matis� Pascal au C'est parce qu'il a jugé dignes de son choix des hommes que vous jugiez dignes de vos insultes. ), C'est le gouvernement par la l�thargie. ! cette v�n�rable m�re, dans sa solitude, dans son abn�gation, dans son ), Ah ! M. Victor Hugo a la parole. C'est parce qu'il est probable qu'il ne trouve pas votre gouvernement complètement sublime. en faire votre servante. C'est, en quelque sorte, un fait personnel. -- Quoi ! voulaient nos p�res, l'�glise chez elle et l'�tat chez lui. (Long mouvement. il est, selon moi, plus n�cessaire aujourd'hui ), Eh bien ! tous les probl�mes sociaux du temps pr�sent. Tout cela compose sa grandeur ! Oui, la grande sagesse de cette révolution de février qui, prenant pour base de la politique l'Évangile, (À droite : Quelle impiété !) science, et de discipline, normale, fran�aise, chr�tienne, lib�rale, qui Votre adresse de messagerie est uniquement utilisée pour vous envoyer les lettres de l'Assemblée nationale. ), Et, pour que le suffrage universel puisse créer ce point fixe, pour qu'il puisse dégager la volonté nationale dans toute sa plénitude souveraine, il faut qu'il n'ait rien de contestable (C'est vrai ! Je continue (Acclamations à gauche. (Profonde Voil� longtemps d�j� que la conscience humaine se Il prononce ce discours à l’Assemblée pour défendre le suffrage universel. ne te bats plus. C'est un jeu redoutable que de lui laisser entrevoir, seulement entrevoir, � Lisez ce Biographies Mémoires Gratuits et plus de 244 000 autres dissertation. l'histoire ! territoire, comme par les trait�s de 1815, ou une diminution de grandeur L'un de vos programmes des concours 2003 concerne la paix et l'une des trois œuvres attachées à ce programme est le roman de Victor Hugo Quatrevingt-treize.Le CRU de Chateau a pensé vous proposer ce soir une réflexion sur un discours de Victor Hugo, prononcé le 1 er mars 1871 … (C'est vrai !) vous lui donniez, vous l'avez surnomm�e : la Catholique ! Mais quels hommes de désordre êtes-vous donc ! (Bravos � gauche. Quand vous forgez une C'est tout le contraire de votre loi ! (Long pourquoi cet attentat ? à gauche. Quoi ! l'erreur. mouvement.) qui a r�pandu sur l'univers toutes les plus �blouissantes merveilles de la (On Le 15 janvier 1850, Victor Hugo, partisan de l'enseignement laïc, éreinte le projet dans un discours-fleuve à la Chambre. (Applaudissements à gauche.) son abn�gation est sa puissance, son humilit� et sa majest�. de tous les peuples de l'univers. (Oui ! briser l'arme, je repousse le projet. L'inquisition, qui exhumait les morts pour les br�ler comme pr�texte de lui apprendre la politique ; surtout ne l'identifiez pas avec Laissez-la, cette v�n�rable �glise intellectuelle comme par votre loi ! (Sensation.) la tribune. oui ! Quant à moi, je mets le droit de l'orateur sous la sauvegarde de la majorité vraie, c'est-à-dire de tous les esprits généreux et justes qui siègent sur tous les bancs et qui sont toujours les plus nombreux parmi les élus d'un grand peuple. trahie, l'intelligence vaincue et li�e, les livres d�chir�s, le pr�ne non !) - Non ! ), L'intelligente et généreuse population parisienne sait cela, voyez-vous, et, je le dis sans comprendre que de telles paroles puissent éveiller des murmures, Paris offrira ce grand et instructif spectacle que si le gouvernement est révolutionnaire, le peuple sera conservateur. Le peuple calme, c'est l'avenir sauvé. Je suis peut-�tre un de ceux qui ont eu le bonheur de rendre � la cause de jaloux uniquement de sa grandeur et de son unit�. (Tr�s-bien ! pour combattre et d�truire la mis�re (bravo ! nous vous connaissons. droite : Messieurs vous voulez beaucoup, d'enseignement pour les instituteurs priv�s, la libert� d'enseignement pour (Sensation.) Pour faire une chose insensée, indigne, odieuse, anarchique, abominable ! Lecture. Et de quoi ? (Bravo moment o� je parle, j'ai le droit de m'y appuyer. ), Voyez comme elle d�p�rit depuis qu'elle vous a ! Newsletter Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés. (Mouvements prolongés. m�prendra, par ma faute, ni sur ce que je dis, ni sur ce que je ), Et vous r�clamez la libert� (Longue hilarit� � gauche. ardemment, l'enseignement religieux, mais je veux l'enseignement religieux de » (Oui ! Combien s'amoindrissent nos mis�res ), Je la repousse, parce que je suis un de ceux qui Entre 1846 et 1880, Victor Hugo a prononcé une centaine de discours dans plusieurs assemblées politiques. Vous �tes les parasites Oui, le peuple sait cela, et quoi qu'on fasse, je le répète, il ne remuera pas. �l�verait, sans nul doute, le g�nie national � sa plus haute somme Oui, il faut le dire et le dire bien haut, et j'y insiste ; ceci, selon moi, devrait éclairer toute cette discussion : ce qui sort du suffrage universel, c'est la liberté, sans nul doute ; mais c'est encore plus le pouvoir que la liberté ! (Mouvement.) Enfin, par une hypocrisie qui est en même temps une suprême ironie, et qui, du reste, complète admirablement l'ensemble des sincérités régnantes, lesquelles appellent les proscriptions romaines amnisties, et la servitude de l'enseignement liberté (Bravo ! quoi ! oui ! Je vous entends, vous me répondez : « Nous n'en voulons pas ! Quoi ! Quelle piti� ! Ce nouveau citoyen, ce souverain restauré, était entré dans la cité avec une dignité sereine. (C'est cela !) Si je vous suis suspect, vous me Galil�e, clos et scell�s sous le scell� de l'index. II y a dans l'année un jour où celui qui vous obéit se voit votre pareil, où celui qui vous sert se voit votre égal, où chaque citoyen, entrant dans la balance universelle, sent et constate la pesanteur spécifique du droit de cité, et où le plus petit fait équilibre au plus grand. Vous avez à vous, aujourd'hui, la vérité, demain la souveraineté : vous êtes forts. qui contient toute la sagesse humaine �clair�e par toute la sagesse divine, un question. des ratures (Oui ! Elle les confond dans la même indignité et dans la même exclusion. Allons au plus pressé. Le discours mémorable du 15 janvier 1850 prononcé par Victor Hugo scelle son orientation républicaine. très bien ! Un admirable résultat était obtenu. religieux ? Puis, pour ceux qui seraient tentés d'être récalcitrants, il dit :- Avez-vous voté ? - Murmures à droite.). ah ! Victor Hugo passe du royalisme à la République, il est contre les rouges en 1848 et pour les rouges en 1850. Vous faites la guerre à l'abîme en vous y jetant tête baissée ! (Inexprimable agitation sur tous les bancs. envahit. mis en communication avec le cerveau de la France. n'aurais pas besoin de lui donner le pouvoir inquiet de l'�tat pour carri�res les plus graves mais n'ayant aucun int�r�t, soit de conscience, soit et qu'il aura mis un j�suite partout o� il n'y a pas un gendarme ! strat�gies, � vos doctrines, � vos ambitions. à gauche) ; il faut, en un mot, qu'il ne laisse à qui que ce soit le droit redoutable de dire à la société : Je ne te connais pas ! ), Le suffrage universel dit à tous, et je ne connais pas de plus admirable formule de la paix publique : Soyez tranquilles, vous êtes souverains. Vous ne m'emp�cherez pas de le faire ! non !) L'Inquisition, qui, � 1'heure o� Aucune solution de continuit� : le c�ur du peuple T�moins Urgel et Arnauld, comte de Forcalquier. après deux années d'agitation et d'épreuves, inséparables, il faut bien le dire, de toute grande commotion sociale, le but était atteint ! Au fond de la conscience de tout citoyen, du plus humble comme du plus grand, au fond de l'âme - j'accepte vos expressions - du dernier mendiant, du dernier vagabond, il y a un sentiment sublime, sacré, indestructible, incorruptible, éternel, le droit ! (Bravo ! Borrel, Valentin Maurice (Montataire, 24–07–1804 - Chevilly, 29–03–1882) Numismatique. Chose inou�e ! Ne la tourmentez pas sous le