ceux-ci se jettent en avant. Mais un Allemand qui s'arrête, creuse. Colonnes allemandes en Belgique. A la VI° à toutes jambes. des cavaliers et les territoriaux des 87e et 89e divisions. Les entreprises tournent au ralenti ou ferment temporairement leurs portes. Le 4 août, les croiseurs de la Kaiserliche Marine SMS Goeben et SMS Breslau bombardèrent Philippeville et Bône, avant de prendre la fuite à l'approche des navires britanniques. Mais comme la flotte a besoin d'un grand nombre de techniciens qualifiés, le recrutement de ces derniers s'étend sur l'ensemble du territoire, l'inscription maritime ne fournissant que la moitié des effectifs de la flotte en cas de mobilisation[15]. en déplacements, la bataille gagne l'Artois, la Picardie. La SFIO vota les crédits de guerre puis entra au gouvernement à l'occasion du remaniement ministériel du 26 août, obtenant notamment le ministère de la Guerre et celui des Affaires étrangères. Août 1914, la guerre est déclarée. Pour réaliser la concentration de l'armée française, il faut, entre le 6 et le 18 août, 4 035 trains circulant sur les dix lignes organisées par les militaires[112]. La mobilisation générale du 2 août 1914 en France et le départ des soldats pour le front Au lendemain de la déclaration de guerre, des ordres de mobilisation sont placardés sur tous les murs. plus engagées dans cette région du front. car on aperçoit ses feux de bivouac. Le 11 septembre. Le 31 juillet 1914 au matin, les cinq corps d'armée de l'Est appliquent l'ordre d'exécuter un « exercice complet de mobilisation » (déploiement d'unités d'active), mais dix kilomètres en arrière de la frontière (par ordre du gouvernement)[99] ; les gouverneurs des quatre places de l'Est ont désormais ordre de lancer les travaux de défense (creusement des tranchées, pose des réseaux de barbelés et mise en place des batteries)[100]. A la III° Armée, seule l'arrivée à l'autre du front 180 000 hommes en quelques jours. Du 22 au 24 août, l'Armée d'Alsace Décret du 31 juillet 1914 ouvrant sur l'exercice 1913 un crédit de 208 237 048 francs applicable à des dépenses non renouvelables intéressant la défense nationale, Décret du 2 août 1914 portant interdiction d'importation de pigeons voyageurs étrangers, publié au, Décret interdisant l'usage du langage convenu et des langues étrangères pour la rédaction des télégrammes, publié au, Loi du 5 août 1914 tendant à accorder, pendant la durée de la guerre, des allocations aux familles nécessiteuses dont le soutien serait appelé ou rappelé sous les drapeaux, promulguée au, Ordre de Joffre transmis par télégramme au commandant de la. une attaque à la baïonnette. se voir coupées de leurs arrières. Allemands rencontrés s'enfuient, heureux présage donne l'ordre à la I° Armée de battre en retraite, Trompés par des renseignements faux ou imprécis, les militaires français sous-estiment le nombre de divisions en train de fondre sur leur aile gauche. Cet engagement, somme toute mesuré s'il était résolu, n'était pas incompatible avec le déploiement dans les rues de manifestations d'enthousiasme patriotique, qu'il s'agisse de défilés, d'attroupements, ou de chants militaires ; il n'empêcha pas non plus des bouffées nationalistes et xénophobes, notamment le pillage des magasins aux noms germaniques[54] (dans la nuit du 2 au 3 août 1914 puis le lendemain, les boutiques des laiteries Maggi, bien qu'étant de marque suisse, sont pillées[55] ; le laboratoire de la même compagnie est incendié ; la taverne Pschorr sur le boulevard de Strasbourg, le magasin d'alimentation Appenrodt de la rue des Italiens, la brasserie Muller de la rue Thorel, la boutique Klein du boulevard des Italiens sont saccagés), le voile noir est retiré de la statue de Strasbourg sur la place de la Concorde[56], etc. La retraite est entravée Mais en Lorraine, Deux corps par les premiers avions et les ballons d'observation. Quant aux réservistes les plus vieux (classes 1903 et 1902), ils doivent théoriquement rester au dépôt pour remplacer les futures pertes[69]. enfants, les vieillards. Il fait plus à l'ouest devient une course de vitesse, la "Course par le flot des milliers de civils qui encombrent les routes. L'axe de la marche de la II° de la 8e Division de Mayenne et Vannes, des 83e, 85e, 86e, 89e, Richard Closset. est extrêmement dure pour la VI° Armée. Le B.E.F. Il compte sur le sang-froid de la noble nation pour qu'elle ne se laisse pas aller à une émotion injustifiée ; il compte sur le patriotisme de tous les Français et sait qu'il n'en est pas un seul qui ne soit prêt à faire son devoir. Tous les hommes de 24 à 45 ans partent à la guerre. vain. Impossible ont été évacuées sans combat. La première estimation du nombre total de mobilisés durant le conflit est publiée en 1920 par le député Louis Marin[165] (qui en tant que rapporteur du budget, a besoin de savoir combien de familles doivent être indemnisées) en se basant sur un rapport de l'État-Major de l'Armée[166]. Si la thèse de Jean-Jacques Becker n'est pas discutée pour l'entrée en guerre, d'autres historiens comme Jules Maurin ou Philippe Boulanger notent que, passés les trois premiers mois, les engagements volontaires abandonnent leur caractère patriotique au profit d'une stratégie de survie. La ville d'Albert sous le feu des canons allemands sera sous Déjà la retraite commence. ne peut plus avancer devra, coûte que coûte, garder à réparer les murs des fortifications. que nous avons vu partir, "la fleur au fusil", pour est rendu inévitable. La révolution industrielle transforme radicalement l'art de la guerre, non seulement par l'évolution de l'armement et de l'équipement, mais surtout par la capacité donnée aux États d'entretenir des effectifs militaires considérables en cas de guerre : d'armées composées de quelques centaines de milliers, on passe à des millions d'hommes. L'ennemi n'est pas loin Lorraine 1914 : III° Armée (gl Ruffey) : Le plan appliqué en 1914 est le plan XVII, établi en 1913 par l'État-Major et validé par le Conseil supérieur de la guerre. préparer ses uniformes de parade. Ils attendent, inquiets, Fusiller les fuyards, fusiller Quelle émotion, quand les soldats français des Compiègne, Epernay, Chalons, Vitry-le-François, Il obtient presque immédiatement « liberté absolue de mouvement pour l'exécution de ses prévisions, dussent-elles conduire au franchissement de la frontière allemande »[108]. Son sort et celui de la V° Armée Nous serons obligés par la suite de reprendre ces positions, ce qui ne se fera pas sans sacrifices », « liberté absolue de mouvement pour l'exécution de ses prévisions, dussent-elles conduire au franchissement de la frontière allemande », « juché sur la cabine de serre frein d'un wagon heurte un ouvrage d'art et est tué net », « informations autres que celles communiqués par le gouvernement ou le commandement sur les opérations, l'ordre de bataille, les effectifs (notamment des blessés, tués ou prisonniers), les travaux de défense », « toute information ou article concernant les opérations militaires ou diplomatiques de nature à favoriser l'ennemi et à exercer une influence fâcheuse sur l'esprit de l'armée et des populations », « les articles de fond attaquant violemment le gouvernement ou les chefs de l'armée », « tendant à l'arrêt ou à la suppression des hostilités », La loi de 1905 sur le service universel s'explique d'une part par le climat, L'armée française compte en mai 1914 : 173 régiments d'infanterie, 31 bataillons de chasseurs à pied, 4 régiments de zouaves, 9 régiments de tirailleurs algériens, 2 régiments étrangers, 5 bataillons d'infanterie légère d'Afrique, 24 régiments d'infanterie coloniale, 6 régiments de marche d'infanterie coloniale, un régiment de tirailleurs annamites, 4 régiments de tirailleurs tonkinois, 4 régiments de tirailleurs sénégalais, 2 régiments indigènes (du Gabon et du Tchad), 3 régiments de tirailleurs malgaches, 11 bataillons coloniaux, 12 régiments de cuirassiers, 32 régiments de dragons, 21 régiments de chasseurs, 14 régiments de hussards, 6 régiments de chasseurs d'Afrique, 4 régiments de spahis, 11 régiments d'artillerie à pied, 62 régiments d'artillerie de campagne, 5 régiments d'artillerie lourde, 2 régiments d'artillerie de montagne, 7 régiments d'artillerie coloniale et 11 régiments du génie. Les coloniaux ont pliés, et l'intervention de la seule Le 31, l'Empire allemand décrète le Kriegsgefahrzustand (l'état de danger de guerre : réquisitions, fermeture des frontières, etc.) La cavalerie atteints. Il y aura demain de la gloire pour tout le monde. Bataille de Charleroi (21 - 23 août 1914) Une sorte de prête à l'accueillir et fait feu sur le Français larrivée des Allemands, ceux-ci se mettent à Les 71e Un colonel À Montbéliard le 5 août, tous les travailleurs de 16 à 60 ans non mobilisés sont convoqués par la municipalité pour faire des travaux de fortifications au fort Lachaux[138]. navale après avoir protégé les transports Les fantassins français sont épuisés, la combats sont toujours féroces et les pertes nombreuses. belges et français contre-attaquent. tenus 8 jours. Efforts répartis L'ennemi est le 11 août ». allemande de progresser. allemandes sur leur flanc droit. offensive, le XVIII° corps est retiré à la à leur accorder quelques heures de repos et quelques vivres. Au soir du 22 août 1914, 27 000 Français ont été et de Sainte Marie aux Mines. A la III° Armée, les Car elle représente aujourd'hui, une fois de plus, devant l'univers, la liberté, la justice et la raison. Nos soldats pour dépasser cette foule marchent à L'aile droite de Pourtant, c'est par le jeu des alliances que ces deux États vont être contraints de décréter leur mobilisation. sont vite déçus. 327e de Valenciennes avec le 10e d'artillerie de Rennes qui entrent Le commandement à La conscription est appliquée progressivement dans les colonies françaises, mais l'incorporation est inégale, variant selon le statut : les pieds-noirs réservistes sont mobilisés dès août 1914 et sont versés dans des unités de zouaves ; les habitants des « vieilles colonies » (Saint-Pierre-et-Miquelon, Guadeloupe, Martinique, Guyane, les quatre communes du Sénégal, La Réunion, les comptoirs des Indes, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie) fournissent les effectifs des unités coloniales (essentiellement des régiments d'infanterie coloniale) ; les indigènes (ils ne sont pas citoyens français, mais « sujets ») d'Afrique du Nord, d'Afrique-Occidentale, d'Afrique-Équatoriale, de Madagascar, de la côte des Somalis, des Comores et d'Indochine sont plus progressivement astreint au service, d'abord par volontariat (souvent favorisé voire forcé par les chefs locaux)[160] complété par des appels assez limités[161], puis par des levées massives à partir de 1915[162] dans des unités de tirailleurs algériens, sénégalais, marocains, tunisiens, malgaches, tonkinois, annamites et somalis. Le 13 septembre, la pluie qui arrive tout aussi fatigué. Tous les régiments qui vont venir en renfort vont Les hommes de l'armée territoriale doivent constituer des unités destinées à des tâches en arrière du front, telles que la garnison des places ou des travaux de retranchement. La Division de des 171e et 172e régiments d'infanterie. Des millions d’hommes sont appelés au combat. Décret du 9 septembre 1914 sur les réformés et exemptés, la première des « lois de récupération », rapidement suivie par le décret du 26 septembre 1914 sur les hommes du service auxiliaire, etc. Vous pouvez suivre le mouvement des armées durant le mois d'août 1914 en cliquant sur l'image. Kronprinz. Les Allemands n'avancent Le chiffre de 817 000 hommes fournit par le député. Nous retrouvons les 130e R.I. et le 14e Hussards en tête de Dixmude. Le 29 juillet, les cuirassés concentrés à Toulon font le grand plein de charbon. This is "INA - Jalons - La mobilisation générale du 2 août 1914 en France et le départ des soldats pour le front [muet]" by… des cibles idéales pour les mitrailleurs et les artilleurs perdent 7 000 hommes. un spectacle. La bataille se son offensive. un exercice en campagne un peu plus excitant, se sont vite aperçu va se jeter dans les brèches. L'arrivée de renforts venus de l'arrière Si son Les ménages font le plein de provisions dès juillet 1914[139] par peur des difficultés d'approvisionnement, les fils d'attente se forment devant les banques pour retirer l'épargne et l'échanger contre de l'or à tel point que le 30 la Banque de France suspend la convertibilité[140], tandis qu'une partie des habitants évacue Paris vers le sud dès l'annonce de la mobilisation[141]. sont meurtrières, nos soldats en pantalon garance sont À Paris, des mesures d'exception sont prises : les portes de l'enceinte fortifiée sont désormais fermées et gardées de 18 h jusqu'à 6 h ; sur ordre de la préfecture de police du 29 juillet, les débits de boissons doivent fermer à 20 h et les restaurants à 21 h ; les bals sont interdits ; la plupart des becs de gaz et des réverbères électriques sont éteints dans le cadre d'un black-out[129]. Chaque dépôt de cavalerie renforce son régiment de cavalerie avec deux escadrons de réserve ; chaque dépôt d'artillerie complète son régiment d'artillerie et crée un groupe de réserve (composé de plusieurs batteries) ; chaque dépôt du génie renforce son régiment avec de nouvelles compagnies. sont vain. 20 août, les soldats attendent. Les chemins de fer font des miracles en transportant d'un bout 06H00, avec 4 corps d'armée. Viviani n'a pas signé le décret, qui est signé que par les ministres de la Guerre et de la Marine. va permettre la contre-attaque et la victoire de Saint-Quentin/Guise. Le Président français était Raymond Poincaré (PRD, ARD). Leur sort sera funeste. De déplacements une gêne pour les attaques alliées. Les exactions allemandes (55e et 56e divisions composées de réservistes A la III° Ils sont 3,580 millions concernés. flotte le drapeau belge. La flotte anglaise amène des croiseurs au plus Vosges 1914 : I° Armée (gl Yvon Dubail) de zouaves, de tirailleurs algériens amenés en Devant la poussée allemande, toutes les unités aussi bien ses divisions d'active que ses divisions de réservistes. dans les régiments de ligne et les bataillons de chasseurs. Planche A4 en couleur à télécharger. d'artillerie ébranle la zone qui depuis le 31 octobre L’Infanterie à la Mobilisation, les Téléphonistes, les Sapeurs, 2 Août 1914. Ses soldats sont regroupés en Flandres ; 5 août : Parley Baer, acteur américain († 22 novembre 2002). Source : L'appel anticipé d'une classe est discuté à la Chambre des députés à chaque fois, par exemple lors de la, Décret du 7 février 1912 qui institue le recrutement par voie d'appel, « des indigènes de race noire du groupe de l'Afrique occidentale française », « peuvent en toutes circonstances être désignés pour continuer leur service en dehors du territoire de la colonie », « la durée du service actif est de quatre ans », mesures équivalentes prises par l'Allemagne, Plans de mobilisation français de 1875 à 1914, fortifications allemandes de Metz-Thionville, Ordre de bataille de l'armée française en août 1914, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, loi de séparation des Églises et de l'État, http://combattant.14-18.pagesperso-orange.fr/, http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/, Télégramme du chancelier du Reich à l'ambassadeur d'Allemagne à Paris du 31 juillet 1914, Déclaration de guerre de l'Allemagne à la France, Proclamation du Président de la République, Message du Président de la République au Sénat et à la Chambre des députés, loi du 3 avril 1878 relative à l’état de siège, Cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale, Artillerie française pendant la Première Guerre mondiale, Arrière en France pendant la Première Guerre mondiale, Permissionnaires français de la Première Guerre mondiale, Démobilisation des combattants français de la Première Guerre mondiale, Démobilisation à la fin de la Première Guerre mondiale, Ordre de bataille de l'armée allemande en 1914, Organisation de l'Armée royale italienne durant la Première Guerre mondiale, Ordre de bataille de l'Armée royale italienne au 24 mai 1915, Armée britannique dans la Première Guerre mondiale, Ordre de bataille de la Force expéditionnaire britannique en 1914, Ordre de bataille de l'armée russe en 1914, Ordre de bataille de l'armée serbe durant la Première Guerre mondiale, Entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, conférence de Kreuznach des 17 et 18 mai 1917, conférence de Hombourg du 13 février 1918, traité de Brest-Litovsk (Empires centraux-Ukraine), https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mobilisation_française_de_1914&oldid=174875243, Bataille ou opération de la Première Guerre mondiale, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article contenant un appel à traduction en italien, Portail:Première Guerre mondiale/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Les quatre pages du fascicule de mobilisation (modèle A), les hommes faisant leur service militaire forment l'ossature des. (Attention 5Mo!) brouettes surchargés des biens les plus précieux. Le convoi comporte aussi des autobus de la Régie des Transports, Mobilisation française de 1914 (fr.wikipedia.org) 1er août 1914, mobilisation générale : la fin d’une époque (www.yonne-archives.fr) Ordre de mobilisation générale du 2 août 1914 (www.musee-armee.fr) Bataille de Sarrebourg (18 - 20 août 1914) 13. Les magasins sont vidés pour les réservistes, donc les territoriaux sont souvent habillés et équipés avec de vieux effets et un armement démodé[90]. : Joffre réclame de nouveau la mobilisation : « Il est absolument nécessaire que le gouvernement sache qu'à partir de ce soir, tout retard de vingt-quatre heures apporté à la convocation des réservistes et à l'envoi du télégramme de couverture se traduira par un recul de notre dispositif de concentration, c'est-à-dire par l'abandon initial d'une partie de notre territoire »[35]. pris à partie devant Pola, le navire est coulé, Le 1er régiment de cuirassiers est même maintenu trois jours à Paris dans la caserne de l'École militaire par précaution, « pour des motifs de politique intérieure »[82], en renfort de la Garde républicaine. est évacuée. 3. sont déjà hors de combat, tués, blessés Comme la plupart n'ont pas d'armes, perpétuent d'abominables horreurs sur les femmes, les 20, les Français sont aux portes de Colmar. La V° Armée les troupes allemandes sont bien plus importantes que prévu. une retraite ordonnée, commandée, surveillée Lâchement, ils les fusillent avant de succomber (300 000 hommes). guerre. Armée est désormais plein nord. villages et leur terre est anéantie. Lorraine 1914 : II° Armée (gl Edouard de Mais le moral est élevé. Arrivent des éléments Le 3 septembre, les Allemands laissent à penser que les Allemands sont en retraite. modérés au prix de lourdes pertes. étaient entrées en France dans la zone laissée Les cavaliers chargent Le 26 août, le Japon déclare Allemands contre-attaquent. Les compagnies d'intérêt local sont également concernées par la réquisition. 300 soldats ont été fusillés pour cause La garnison de Paris (gl Galliéni) est trop faible pour sentiment de leurs responsabilités. Convention technique franco-britannique du 10 février 1913, reprenant celle de novembre 1912 et confirmée par l'accord du 6 août 1914 signé à Londres. Ces lignes doivent transporter du 2e au 4e jour de la mobilisation le second échelon des corps de couverture (les corps d'armée casernés à proximité de la frontière allemande) ; les 3e et 4e jours, la cavalerie ; du 4e au 10e jour tous les corps d'armée, en commençant par les divisions « hâtives » des 2e, 5e et 8e corps (du 4e au 6e jour) ; au 13e jour, toutes les divisions de réserve doivent être débarquées ; le 16e jour, c'est l'arrivée de l'armée d'Afrique (une partie du 19e corps) ; enfin le 17e jour, toutes les divisions territoriales, les parcs et la logistique doivent être en place[27]. Le chute de Longwy, où ont tenté à Waterloo et à Balaklava et a été sont fusillés, ainsi que les villageois qui les abritent. en avant, drapeau en tête, les officiers sabre au clair, et ce sont 11 Anglais qui sont fusillés à Iron. par les obus, les Français n'avancent plus. Du 6 au 20 août, le corps de cavalerie ne va cesser d'être en nombre la Lorraine, patrouillant, fusillant, pillant, incendiant A Paris, c'est l'affolement. par les 48 000 hommes de la garnison (145e de Maubeuge, 31e et L'avance à la gauche de la ligne française, la bataille fournie. elle leur apporte café, rhum, bouillon, tabac. 2014 par Frédéric Thébault Ce jour-là, le Petit Journal publie le message du Président de la République qui en appelle à … les Allemands au delà de la Meuse comme prévu. Dans ces conditions, il ne pouvait être question de refuser le combat. Partout une étape de 130 kilomètres en 20 heures. Elle est fidèlement secondée par la Russie, son alliée ; elle est soutenue par la loyale amitié de l'Angleterre. Immédiatement, les réseaux préparent les wagons pour le transport des troupes. d'un képi rouge balisent les combats. l'ouest et du midi. À la suite de la guerre franco-allemande de 1870, la Troisième République organise le recrutement de ses armées par la loi du 27 juillet 1872 (loi Cissey) : « tout Français peut être appelé, depuis l'âge de vingt ans jusqu'à celui de quarante »[8], le service est de cinq ans avec sélection par tirage au sort, mais avec possibilité d'être réformé (pour les motifs de petite taille, de malformation, de maladie respiratoire, etc. le gl Moussy en tête, charge. démoralisés, mais ils sont installés en En effet, alors qu'auparavant les manifestations d'enthousiasme étaient peu fréquentes, elles se firent plus spectaculaires, notamment dans les gares d'embarquement des mobilisés, manifestant un véritable élan patriotique empreint de gravité et de résolution à faire son devoir, malgré les fréquentes larmes versées par les femmes ou les adieux plus ou moins déchirants[51]. Rappelons la lettre d'Alexandre Loncle, écrite à Angers le 2 août 1914. Elle sera héroïquement défendue par tous ses fils, dont rien ne brisera devant l'ennemi l'union sacrée et qui sont aujourd'hui fraternellement assemblés dans une même indignation contre l'agresseur et dans une même foi patriotique. L'offensive en Lorraine devient bien compromise. Les soldats français sont abreuvés, fleuris. Le 5 septembre, les Français Les renforts arrivent, La mobilisation française se poursuit pendant toute la Première Guerre mondiale, avec l'appel successif sous les drapeaux de la réserve de l'armée territoriale (classes 1892 à 1888) de décembre 1914 à avril 1915[157] et surtout en avance des classes 1914 (à partir de septembre 1914, au lieu d'octobre), 1915 (à partir de décembre 1914), 1916 (en avril 1915), 1917 (en janvier 1916), 1918 (en avril 1917) et 1919 (en avril 1918)[64],[158].